L'impact grandissant des réseaux sociaux sur la vie en collectivité
Les réseaux sociaux jouent un rôle de plus en plus prépondérant dans la vie en collectivité et leur utilisation suscite de plus en plus d'interrogations quant à leurs impacts et leurs conséquences. Entre avantages et inconvénients, ils jouent un rôle majeur dans la communication et la relation entre les individus au sein des communautés. Les plateformes telles que Facebook, Twitter, Instagram et LinkedIn permettent aux individus de rester connectés les uns aux autres, de partager des expériences et de s'engager dans des débats en ligne. En collectivité, ces réseaux offrent un moyen pratique de rester informé des activités locales, des événements à venir et des projets communaux. Les groupes en ligne offrent un espace propice à la créativité, à la collaboration et à l'échange de connaissances, favorisant ainsi l'émergence de projets collectifs porteurs. Avez-vous pensé à lier les réseaux sociaux à un service en ligne de participation citoyenne par exemple ?
Quelques chiffres des réseaux sociaux
Les réseaux sociaux sont adoptés d’une façon massive à travers le monde. Facebook reste en tête avec plus de 2,9 milliards d'utilisateurs actifs mensuels en 2023, ce qui en fait le réseau social le plus populaire. Instagram, filiale de Facebook, compte quant à lui plus d'un milliard d'utilisateurs actifs mensuels, tandis que Twitter rassemble environ 330 millions d'utilisateurs actifs mensuels (source). Cependant, d'autres plateformes émergent également avec une popularité croissante. TikTok, une application de partage de vidéos courtes, a connu une ascension fulgurante et compte désormais plus de 1,1 milliard d'utilisateurs actifs mensuels dans le monde entier (source). LinkedIn, axé sur les relations professionnelles, compte plus de 740 millions de membres (source), tandis que WhatsApp, une application de messagerie instantanée, compte plus de 2 milliards d'utilisateurs actifs mensuels.
Préoccupations et alternatives
L'utilisation des réseaux sociaux en collectivité soulève cependant des préoccupations légitimes. Les élus et agents en collectivités craignent les discussions en ligne qui peuvent rapidement devenir houleuses, politisées et polarisées, conduisant à des polémiques et à une détérioration des relations entre la commune et ses habitants. D’ailleurs, depuis quelque temps, nous sommes témoins de beaucoup de sujets médiatiques autour de la surabondance d’informations erronées et de la désinformation qui se propagent facilement engendrant des tensions.
Face aux préoccupations croissantes liées à la confidentialité des données, à la désinformation et aux interactions négatives sur les réseaux sociaux, de nombreuses alternatives émergent pour offrir des plateformes plus sécurisées et centrées sur la vie privée. Des réseaux sociaux décentralisés tels que Mastodon et Diaspora se développent, permettant aux utilisateurs de créer leurs propres instances et de contrôler leurs données personnelles. Parallèlement, les applications de messagerie chiffrées, telles que Signal, Telegram ou encore la plateforme française Olvid (source), gagnent en popularité en offrant des communications privées et sécurisées, protégeant ainsi la confidentialité des échanges.
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Cependant, malgré ces inconvénients, les réseaux sociaux peuvent également être un puissant levier pour renforcer les liens au sein des collectivités. Les informations partagées sur les réseaux sociaux peuvent aider à sensibiliser le public à des problématiques locales et à mobiliser une action collective.
Segmenter pour mieux attirer
L'attrait des réseaux sociaux varie considérablement en fonction de l'âge des individus. Les réseaux comme Snapchat, Instagram et TikTok sont particulièrement populaires auprès des plus jeunes, qui les utilisent pour partager des contenus visuels, interagir avec leurs amis et découvrir de nouvelles tendances. Les plus âgés les utilisent pour rester en contact avec leur famille et leurs amis, partager des moments de vie sur Instagram ou Facebook, faire de la veille sur Twitter ou Pinterest, ou encore développer leur réseau professionnel grâce à des sites tels que LinkedIn.
Il est donc essentiel de promouvoir une utilisation responsable de ces plateformes, en encourageant des échanges respectueux et en favorisant la vérification des sources. De plus, la viralité des contenus dépend très souvent de la popularité du sujet. De fait, tous les sujets ne sont pas propices à être poussés par une structure publique.
Ce n’est pas si sorcier ! La formule magique consiste seulement à faire attention en amont et à savoir quoi diffuser, sur quel réseau social et quand, avant de se lancer.