L'innovation à l'heure des enjeux climatiques
Entretien avec Juliette Quef, co-fondatrice du média VERT

L'innovation à l'heure des enjeux climatiques

Qui êtes-vous ? Que faites-vous ?

Je m'appelle Juliette Quef, j'ai 28 ans et je suis la Présidente de VERT, un média en ligne sur l'écologie. J'ai co-fondé ce journal il y a deux ans avec le journaliste Loup Espargilière, ancien membre de l'agence Mediapart pour laquelle il a couvert la précédente campagne présidentielle. Mon parcours professionnel a débuté, une fois mon diplôme de Sciences Po Lyon en poche, dans un cabinet spécialisé dans le conseil auprès des comités d'entreprise. J'y auditais pour le compte des salariés, les conditions de travail, les pratiques en matière d'égalité femmes, hommes, sur le plan salarial notamment, etc. Ces expertises sociales, complétées par les expertises financières et stratégiques effectuées par mes collègues, faisaient l'objet de discussions très riches qui m'ont permis d'acquérir une vision intéressante depuis l'intérieur de l'entreprise. Ce fut également l'occasion de découvrir quelle était la vision que chacune des parties prenantes pouvait avoir du travail : la direction générale, les ressources humaines, les salariés, les syndicats et aussi les cercles professionnels.

À l'issue d'une période de 3 ans passée dans cet univers, je me suis retrouvée confrontée à des questions personnelles. En effet, je m'interrogeais sur le fait de défendre l'emploi au sein de grandes entreprises opérant dans des secteurs très polluants alors même que la France était supposée être engagée dans la réduction de ses émissions de gaz à effet de serre. Ces tiraillements m'ont amenée à m'interroger d'autant qu'à titre personnel, j'étais déjà très engagée en faveur de l'écologie. Les questions relatives aux déchets, à l'alimentation, à la production de l'alimentation, notamment son conditionnement utilisant de grande quantité de plastique, devenaient de plus en plus prégnantes pour moi. Et puis, mon enfance passée au milieu de la campagne Normande, n'est pas étrangère au lien fort que j'ai développé avec la nature, avec la terre. 

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Par ailleurs, j'étais passionnée d'écriture et je me suis livrée pendant 18 mois à l'écriture d'un roman, que je dois encore finaliser avant de le proposer à un éditeur. Ce roman m'a offert l'occasion de travailler l'écriture en profondeur et m'a amené à la thématique du journalisme puisqu'il a pour personnage principal Lisa Larsen, pionnière du photojournalisme, une femme extraordinaire qui a travaillé de nombreuses années pour le magazine LIFE. Toutes ces influences m'ont naturellement conduite à contribuer à l'émergence et au développement de notre journal "VERT".

Pouvez-vous nous en dire plus à ce propos ?

Nous avons lancé VERT en janvier 2020. Le concept était de créer un media généraliste sur les questions d'écologie. Un média qui puisse constituer un socle commun de connaissances sur cette thématique. Destiné aux gens des villes comme aux gens de la campagne, notre journal s'adresse à tout le monde. Il a vu le jour sous la forme d'une newsletter quotidienne dont la lecture n'excède pas 7 minutes. Ses abonnés la reçoivent chaque midi, du lundi au vendredi. Le samedi, une édition reprend les principaux articles de la semaine. Ces versions quotidiennes sont "éditorialisées", c'est un vrai petit journal, où l'humour, notamment à travers les jeux de mots dans les titres, et le vocabulaire employé visent à simplifier l'enrobage des sujets pour les rendre plus accessibles, plus clairs. Nous y expliquons les termes techniques, nous cherchons à vulgariser les contenus car nous voulons que le grand public accède à cette connaissance, qu'elle ne reste pas confinée sur LinkedIn parmi les experts. Nous voulons amener le sujet dans l'arène journalistique et citoyenne pour en débattre tous ensemble.

Vert a beaucoup grandi depuis 2 ans, c'est désormais un pure player de l'écologie, un media en ligne à part entière. La nouvelle version de notre site a été mise en ligne en ce début du mois de janvier avec une véritable page d'accueil de journal présentant une ligne éditoriale complète qui vise à rendre accessibles les informations relatives aux grands défis de notre siècle que sont la crise climatique d'un côté et l'effondrement de la biodiversité de l'autre.

Comment financez-vous le journal ?

Un premier pilier de notre financement est constitué par les dons. Le public est invité, dans la mesure de ses moyens, à soutenir notre journal. C'est un média au financement participatif. Un Crowdfunding permanent est disponible sur notre plateforme OKPAL. Le deuxième pilier est constitué des abonnements qu'on vend aux entreprises ou à des associations. Ces entreprises se voient en retour bénéficier d'un contenu légèrement différent du grand public et tous leurs salariés reçoivent une newsletter dans leur boite mail. On leur propose des contenus sur des sujets tels que l'évolution de la mobilité, le franchissement de la 5ème limite planétaire, etc. On va évoquer des sujets extrêmement divers dans le but de désenclaver les expériences professionnelles en suscitant le dialogue entre les collaborateurs. Nous avons également initié une démarche auprès du ministère de l’Éducation Nationale afin de pouvoir toucher les lycéens à travers leur espace numérique de travail.

Le principe de sensibilisation par petites touches est notre crédo. Notre prisme c'est de favoriser le passage à l'action, notamment en apportant un éclairage particulier et régulier sur des bonnes nouvelles. On se rend bien compte que le nombre important d'informations déprimantes sur l'écologie risque de favoriser des états d'ataraxie (1). C'est pourquoi nous cherchons à créer une dynamique basée sur l'exemplarité de solutions concrètes mises en oeuvre sur le terrain, avec plus de partage, plus de solidarité, des initiatives joyeuses, qui recréent du lien. Pour autant nous ne sommes pas des Bisounours ! Nous présentons de manière exhaustive et réaliste les informations. Nous voyons bien le lot de mauvaises nouvelles, nous voyons bien le non-fléchissement des émissions, mais nous cherchons les voies pour sortir le plus rapidement possible du mythe de la production infinie dans un monde fini à travers l'entraide.

Que pensez-vous de la façon dont les médias traditionnels exposent ces enjeux ?

On pourrait leur reprocher un prisme d'analyse de l'information sous un angle trop souvent catastrophiste. De nombreuses études l'ont montré. L'association Reporters d'Espoirs par exemple, a publié en 2020, un rapport très intéressant sur le traitement médiatique de l'urgence climatique qui pointe un véritable problème dans la façon dont les informations sont présentées. On a pu constater que des médias ont évoqué, au cours du même journal, d'une part, la sortie du dernier rapport du GIEC et de l'autre, les inondations record dans plusieurs pays européens sans établir de lien entre les événements et les informations scientifiques en expliquant les causes.

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Il n'est pas précisé pourquoi les choses sont telles qu'elles sont. En résumé, je considère que le traitement du sujet par les médias mainstream est tout bonnement scandaleux et criminel car le réchauffement climatique est là. On en voit les conséquences chaque jour, les phénomènes climatiques extrêmes se sont multipliés ces dernières années en raison du réchauffement. Si on n'en parle pas, on plonge de plus en plus le public dans le déni, on renforce les théories dominantes consuméristes.

Être journaliste, c'est être dépositaire d'une responsabilité qui est extrêmement forte. En ce qui me concerne, je fais ce métier parce que je ressens le devoir en tant que citoyenne, de mettre à profit ce que je sais faire pour apporter ma contribution, pour servir cette cause.

Vert n'est d'ailleurs pas le seul média avec cet état d'esprit. Il y a d'excellents médias indépendants qui tentent de porter d'autres voix : Reporterre, Blast, Thinkerview, Mediapart, etc. La difficulté aujourd'hui étant la masse des informations disponibles et notre capacité à les classer par ordre d'importance relative. Nous sommes abreuvés d'informations d'une importance très mineure et notre responsabilité en tant que journaliste est de mettre en évidence les informations qui sont importantes. La crise climatique compte parmi les plus importantes et devrait être traitée de façon prioritaire.

"Chez VERT l'écologie n'est pas une rubrique, c'est un prisme à travers lequel nous voyons le monde. Nous traitons tous les sujets à travers le prisme de l'environnement."

Que pensez-vous de la place occupée par les enjeux environnementaux dans la campagne présidentielle ?

Malheureusement, force est de constater que ce sujet n'est pas du tout au coeur de la campagne présidentielle actuelle. Une association a décompté que sur les 9 heures de débat télévisé de la primaire LR, seulement 16 minutes ont été consacrées aux enjeux climatiques et une poignée de secondes à l'effondrement de la biodiversité ! On voit à travers cette analyse que le débat politique est complètement à côté de la plaque ! Le "Make our planet great again" est très loin comme les mesures proposées par la convention citoyenne pour le climat, vidées de leur substance par le Président Macron malgré sa promesse de les mettre en application sans filtre. Malgré tout, cette initiative est porteuse d'un réel espoir car elle montre que lorsqu'on fait confiance aux gens et qu'on leur communique les bonnes informations, ils peuvent donner corps à des programmes politiques qui sont dans la droite ligne de ce dont nous avons besoin. C'est ce qu'on promeut chez Vert, nous sommes des journalistes professionnels, nous respectons la déontologie et nous voulons mettre en lumière les grands constats de notre temps et de montrer que beaucoup de solutions sont possibles. Ces deux jambes, constats et solutions, sont indispensables.

Pensez-vous que cette situation peut évoluer à court terme ?

Les indicateurs de bien être en France et même au niveau mondial ne sont pas glorieux. On constate un découplage entre la croissance et le bien-être. La bonne nouvelle cependant, est que le traitement médiatique fait plus la part aujourd'hui à l'écologie qu'avant. La part des articles sur le climat est passée de 0,57% à 3,8% entre 2010 et 2019 avec le journal Le Monde en tête de la production. Le récit choisi reste néanmoins très largement perfectible. Quel est le modèle de société qu'on nous vend lorsqu'on nous décrit la journée d'un consommateur qui passe la journée à faire les boutiques à New York pendant le Black Friday ? Que penser de l'envahissement du Greenwashing ?

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Laurence Tubiana, négociatrice des accords de Paris, disait récemment que le Greenwashing était le nouveau déni climatique. Avant, les entreprises disaient que le réchauffement climatique n'existait pas. Elles nous ont ensuite fait croire que le développement durable serait la solution. Aujourd'hui, elles disent qu'elles s'occupent du sujet alors qu'en réalité, elles ne font rien ou infiniment peu au regard des véritables enjeux. Ce qui est encourageant, c'est le fait que des voix plus nombreuses chaque jour s'élèvent contre cette pratique.

Dans quel état d’esprit général vous trouvez-vous actuellement ?

J'ai l'impression d'être à ma place, de faire ce que je dois faire en tant que citoyenne et professionnelle, de participer à un nouveau modèle de société, pas de l'extérieur mais en y participant pleinement. Je me sens à ma place et heureuse d'être journaliste et la présidente de ce média, de rencontrer des gens extraordinaires, de côtoyer les plus grands chercheurs(euses), de sensibiliser les citoyens, d'avoir des retours sur nos articles, de développer une communauté, d'avoir le soutien de donateurs que nous remercions chaleureusement, qui ont envie qu'une presse indépendante existe. Et même si parfois les infos ne sont pas toujours plaisantes, nous cherchons à positiver par l'humour et le style littéraire.

Quelle définition donnez-vous à l’innovation ?

Je dirais qu'innover, c'est contribuer à diriger le monde dans un sens bien particulier. C'est apporter de l'énergie, une construction, un travail, de nouveaux projets qui vont faire que la société va dans une nouvelle direction.

"L'innovation porte les germes d'une société. Dès lors, on a une grande responsabilité quand on innove, car on décide du sens dans lequel la société se dirige."

Je me réjouis que le terreau de l'innovation soit très fertile en France mais je mets en garde contre les innovations qui sont uniquement portées vers elles-mêmes, dans une sorte d'auto-alimentation. Toute innovation n'est pas souhaitable. Je redoute l'innovation pour l'innovation, le progrès pour le progrès. Il ne faut pas abandonner la technologie au business. Il faut une innovation qui se nourrisse des causes. Qu'elle soit technologique, sociale, etc. elle doit contribuer à la réduction des émissions de GES. En synthèse, innover pour la bonne cause et plus seulement pour le business, ne pas innover pour soi-même mais pour le collectif.

A titre d'exemple, j'ai été récemment choquée par un projet proposant des couverts jetables fabriqués avec des matières recyclées. Est-ce que cela a vraiment du sens ? N'est-il pas préférable d'utiliser des couverts réutilisables et de faire en sorte qu'ils durent le plus longtemps possible ?

Que vous inspire ce qu’il est commun d’appeler la transformation digitale des entreprises ?

Je crois qu'on délègue beaucoup de choses au numérique, on crée de plus en plus d'espaces virtuels, on communique de plus en plus en ligne, on consomme en ligne, on échange en ligne, etc. Bref, on a créé une société dans la société. Le physique, la réalité matérielle, se trouve désormais dissociée d'une nouvelle réalité virtuelle. Le Métavers de Facebook en est l'illustration la plus perturbante, en ce qu'il nous contraint à rester une journée entière dans des espaces virtuels où nos besoins élémentaires et secondaires se retrouvent dans un espace désincarné où tout se vaut. Je ne suis pas contre la technologie, mais ce modèle m'interroge. Les bonnes idées naissent en présentiel, à la machine à café. Nous avons besoin d'interagir, nous sommes des êtres sensibles et nous avons besoin de flux physiques. J'écris à la plume, ça m'inspire car je sens le stylo et le papier !

Que vous inspirent les sujets suivants :

›      Biomimétisme : Le concept consiste à innover en s'inspirant de la nature. Rappelons-nous que la nature est amorale, elle contient autant le remède que le poison. Le cap de s'inspirer de la nature ne doit pas être réducteur. S'inspirer de la nature nous impose d'en être bien conscients, de ne pas oublier que nous-mêmes en faisons partie. 

›      Low tech : C'est un sujet qui m'intéresse, notamment à travers le travail de P. Bihouix. Ce concept rejoint l'innovation porteuse d'une cause. J'ai reçu un certain nombre d'ouvrages sur la question et je suis impressionnée par l'ingéniosité et la créativité des ingénieurs low tech. Le vélo est un bon exemple de low tech pour les déplacements en ville !

›      Économie circulaire : Concept intéressant qui permet pour chacune des étapes de la vie d'un produit, d'intégrer la question du déchet. Est-il valorisable ? Peut-il être introduit dans un autre produit ou processus ? C'est une approche évidemment très intéressante, beaucoup d'entreprises s'en réclament, mais il faut y regarder de près car parfois la réalité est très éloignée de la théorie.

›      Mobilité douce : Nous avons besoin de plus de mobilité douce. C'est une réponse à la principale source de pollution. Nous avons aussi besoin de plus de train. L'absence de taxe sur le kérosène est une aberration. Nous avons besoin de politiques publiques qui incitent à l'usage des modes de transport décarbonés.

L’innovation est-elle selon vous LA solution pour répondre aux enjeux climatiques ?

Non, la solution à la crise climatique, je ne l'ai pas, mais ma réflexion ce serait de dire qu'il faut s'y mettre à toutes les échelles dans tous les domaines, pour faire une transition aussi courte que possible et rompre avec un modèle de croissance qui n'a plus aucun sens puisqu'il nous conduit droit dans le mur. La cinquième limite planétaire, celle de pollution chimique, vient d'être franchie. Nous avons besoin de médias qui se saisissent avec responsabilité et avec courage du sujet pour en parler davantage, pour mieux éduquer à propos des enjeux.

Pour conclure, quel conseil donneriez-vous aux futur(es) innovateurs(rices) ?

Choisissez bien votre cause, n'oubliez pas le sens de votre projet ! Le projet doit s'inscrire dans une vision plus large, celle d'une société dans laquelle vous aimeriez vivre, et développez quelque chose de compatible avec ce monde, si possible un monde dont l'augmentation de la température restera sous les 1,5°C.

(1) Ataraxie : Quiétude absolue de l'âme, idéal du sage, selon l'épicurisme et le stoïcisme. Synonymes : apathie - détachement - indifférence - sérénité

Marion ALTOUNIAN-VERNUSSE

Responsable Activité Transport chez TL - Taxi Lyonnais

2 ans

💚🌍

Jean-Christophe Bajoit

Aider les porteurs de projets d’innovation 💡 à impact positif 🌿 Climat & Innovation interviewer 🌍 Expert agréé GCI - Associé & évaluateur Team for the Planet - Shifter

2 ans
Juliette Quef

Présidente de Vert, le média qui annonce la couleur

2 ans

Grand merci Jean-Christophe Bajoit pour cet échange ! C'était un plaisir de partager ma vision du traitement médiatique réservé à l'écologie, de l'entrepreneuriat et de l'innovation. Nous avons besoin que l'urgence climatique et environnementale devienne notre cadre de référence et d'action !

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