Livre blanc Paliers de croissance en PME & ETI, Fonction Supply-chain & Achats
Livre blanc Katalyse - Paliers de croissance en PME & ETI > Supply-chain & Achats, Illustration

Livre blanc Paliers de croissance en PME & ETI, Fonction Supply-chain & Achats

3ème extrait du Livre blanc Katalyse "Paliers de croissance en #pme & #eti" > fonction clé Supply-chain & Achats

LES ÉTAPES

1. Optimisation des stocks

La première préoccupation de l’entreprise porte souvent sur l’optimisation de la gestion des stocks, ce qui la conduit à s’interroger sur ses flux.

Les processus et rôles / responsabilités associés sont cartographiés. L’analyse des flux et de la performance ne porte plus sur des « personnes » mais sur des « fonctions ». Les outils utilisés restent très simples (Excel).

Les achats ne sont pas centralisés au sein d’une fonction identifiée. Un Responsable de magasin est désigné, qui travaille en collaboration avec la production et l’administration des ventes.

2. Pilotage par objectifs

Dans un second temps, l’ambition est de ne plus subir mais piloter les achats et approvisionnements. Un pilotage par objectifs est déployé : des indicateurs de performance sont définis et des solutions de traçabilité mises en place.

L’entreprise bascule vers une gestion collaborative de la prévision, qui n’est plus réservée au seul Directeur commercial. À partir des prévisions de CA, les flux prévisionnels de production sont modélisés via Excel ou un logiciel de modélisation si l’analyse est complexe (gestion multidimensionnelle produits / marchés / distribution).

La fonction achat est créée. La fonction supply-chain commence à se déployer sur un périmètre couvrant la logistique, le planning et la gestion des stocks.

3. Recherche de performance et digitalisation

L’entreprise souhaite accroître la performance de ses processus logistiques et engage la mécanisation (ex : armoires automatiques), voire la robotisation de ses processus logistiques (ex : picking, palettisation, chariots de manutention autonomes...).

Les outils digitaux se spécialisent et montent en puissance. L’entreprise s’équipe d’un logiciel de planification à capacité finie (APS : Advanced Planning System). Pour la gestion de ses entrepôts (analyse des rotations, gestion par emplacement), elle fait l’acquisition d’un logiciel WMS (Warehouse Management System). Enfin, elle peut faire le choix d’internaliser la gestion des transports, en appui sur un logiciel TMS (Transport Management System), notamment en cas d’activité BtoC (exigence accrue en termes de distribution / parcours client).

Une fonction achat centrale est en place, qui coordonne les approvisionnements, gérés site par site. Le Directeur supply-chain est nommé : il participe au CODIR et chapeaute les fonctions logistiques des différentes « usines ».


LES FACTEURS CLÉS DE RÉUSSITE

Par Aymeric De Valroger , Président fondateur d'Axsens bte

  • « Il convient d’aligner les progressions tactiques (de la supply-chain) avec la stratégie (de l’entreprise), s’inscrire dans une logique d’amélioration continue… et accepter l’idée qu’on ne réussit pas en 2 jours !
  • La qualité des données est essentielle : des données fausses, ce sont de mauvaises décisions… Il faut mettre des indicateurs sur la qualité des données récoltées et penser en même temps processus et outils (pour collecter et traiter les données).
  • Rester agile, non dogmatique, surtout en PME & ETI : prendre le temps nécessaire pour trouver la bonne technologie, s’adaptant aux spécificités de l’activité et permettant de traiter le bon problème, plutôt que de se jeter sur un ERP monolithique, qui fera tout approximativement.
  • Ne pas vouloir tout faire soi-même : la logistique est un métier aux compétences diverses et spécifiques. Externaliser peut constituer un gain de temps et compétences. Mais externaliser, ce n’est pas abdiquer ! Il est important de se doter de la compétence interne suffisante pour maîtriser le travail de ses prestataires. Et éviter d’être technodépendant : par exemple, investir dans son propre WMS et demander au prestataire de l’utiliser, pour s’assurer une ma trise de la data… et la possibilité de changer de prestataire.
  • Deux risques : se noyer dans les détails et vouloir trop bien faire ! Il faut privilégier quelques indicateurs qui donnent de bonnes tendances… pour garder l’énergie et le temps de les analyser et d’en faire quelque chose ! »


« Nous transformons un matériau, le Polyéthylène (PE), pour lequel une filière de recyclage existait déjà, c’est une chance ; nous aidons nos clients à être conformes aux exigences règlementaires en prônant l’usage de notre mono matériau (…) Le S.I., c’est la colonne vertébrale de l’entreprise : l’ERP est crucial (…) Les certifications de l’Industrie agro-alimentaire ont vraiment apporté de la structuration à l’entreprise (…) Les routines de gouvernance, revues de processus par exemple, ont permis un réajustement plus facile des plans d’actions, avec un suivi régulier des objectifs et indicateurs, ainsi que la désignation plus précise des personnes concernées. »
Thierry Bonnefoy, LEYGATECH , Président de cette #eti (CA : 113 M€ (dont plus de 40 % à l'export dans 28 pays), 200 personnes), fabrication de gaines et films multicouches, par coextrusion blown, destinés aux marchés de l'agro-alimentaire, de la pharmacopée, de la cosmétique et de l'industrie
Livre blanc Katalyse - Paliers de croissance en PME & ETI > Parcours d'entreprise, Leygatech


Jean-François LECOLE

Président / Chairman KATALYSE

1 ans

En sus de sa performance industrielle, achats et supply chain, LEYGATECH fait vivre la Haute Loire. Bravo Thierry Bonnefoy !

Vincent Beaucourt

Katalyse | Agir pour le développement pérenne des PME & ETi

1 ans

Bien dit, Aymeric ! Tes conseils sont clairs et directs sur le sujet, c’est utile ! Merci. 🙏🏼

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