Mélanie LEMEE Philippe MONGUILLOT ENFANTS DE LA FRANCE
- Mélanie, qui a choisi la gendarmerie car elle croyait à une France, Une et Universelle, et qui se fait couper la jambe et envoyer en l'air comme un vulgaire objet,
- Philippe, qui a simplement demandé à des passagers le respect des consignes de sécurité sur le COVID 19, et le respect des règles de transport, gentiment et respectueusement et qui s’est fait en retour, massacré.
Dans ces 2 situations, difficile pour les familles et les collègues de travail, j’ai relevé la dignité des familles et des proches :
« Nous faisons confiance à la justice de notre pays »
« Nous ne voulons plus que de pareilles choses continuent ».
Il n’y a aucune haine dans ces propos, mais une demande forte que justice se fasse.
Quand on se dit contre la violence, on doit être contre toutes les violences et le montrer par un consensus dans la France entière, dans les villes, dans les campagnes mais aussi dans les banlieues.
Il faut que toutes et tous, on dise non à cette violence qui n’a pas de nom :
A cette haine de l’autre puisqu’il est différent,
A cette haine de notre pays où il fait bon vivre,
A cette haine non justifiée contre notre gendarmerie et notre police qui sont les serviteurs de la République,
A cette haine, vide et sans justification, porteuse de totalitarisme et de radicalisation,
A cette haine, de l’histoire de France. On a l’histoire que l’on a. Mais n’oublions pas que c’est par ses travers, que notre France a grandi pour devenir un pays démocratique qui porte haut les valeurs humaines et les droits de l’homme.
Certes, rien n’est encore parfait mais c’est avec la volonté de chacun que l’on fera encore plus de la France un pays encore plus fantastique avec en retour, le droit de mériter, oui de mériter d'y vivre car notre France ouvre grandement ses bras et en retour, elle se fait cracher dessus.
Je retiens la belle phase qu’un gendarme a prononcé :
« Crachez nous dessus, jetez nous des pavés….mais quand vous aurez besoin de nous, nous serons là pour vous protéger ». Quelle grandeur dans ce propos !
Pour tous cela, pour l’avenir et la protection de toutes et de tous, il faudra surement que la justice de la France soit moins, beaucoup moins clémente pour faire comprendre à certains que l’on ne peut détruire la vie de nos enfants qui, dans leur projet de vie avaient choisi de servir et non d’être servi comme certains!
Que mes propos soient entendus pour qu’on ne pleure plus dans nos familles, nos casernes, nos entreprises.
Jean-Paul CARACACHIAN Né le 19 Mai 1947