Mélenchon - LePen : "C’est la (f)lutte finale…"

Mélenchon - LePen : "C’est la (f)lutte finale…"

A lire dans ma nouvelle "humeur" sur acdefi.com.

En voici un extrait :

A en croire les sondages relatifs aux élections présidentielles françaises, environ 50 % des électeurs vont opter pour un candidat qui prône le Frexit et plus globalement la fin du capitalisme européen. Tout un programme ! Pour ceux qui en doutent encore, la France serait donc bien l'un des derniers pays communistes de la planète, à côté de Cuba (qui commence d’ailleurs à changer de bord) et de la Corée du Nord, la Chine n'ayant de communiste que le nom et constituant certainement l'un des pays au monde où la recherche du profit est la plus forte. Si cette analyse excessive peut susciter le rire, force est malheureusement de constater qu'elle n'est pas dénuée d'une certaine part de vérité. En effet, la France est un pays dans lequel le poids des dépenses publiques dans le PIB (en l’occurrence 57,1 %) figure parmi les plus élevés du globe. Seuls certains petits pays font « mieux » que nous : les îles Kiribati, les Tuvalu, le Sud Soudan, la Micronésie, le Lesotho, les îles Marshall et la Finlande. Un club « très select », dont l’appartenance n’est vraiment pas aisée... Le pire est que la France se paie le luxe d'entretenir des dépenses publiques pharaoniques avec pour seuls résultats : une croissance molle, un chômage élevé, un accroissement des inégalités sociales et de la pauvreté. Certains diront alors que, justement, si ces dépenses n'étaient pas là, la situation serait encore plus dramatique. Et c'est justement là que la France commence à sombrer dans le communisme. Car, si pratiquer un laxisme budgétaire depuis trente ans sans résultats positifs peut, à la rigueur, se comprendre pour des raisons bassement politiciennes liées à la volonté des dirigeants politiques d'être élus ou réélus, vouloir encore augmenter la facture devient grotesque et surtout dangereux. Aussi, pour sortir la France de sa lutte des classes viscérale et par là même de son immobilisme structurel, il n'y a qu'une seule solution : redonner de l'espoir à une population et à une jeunesse en mal de repères. Et cela ne passera certainement pas par une augmentation des dépenses publiques et des perfusions diverses et variées qui sclérosent la société. Comme diraient nos jeunes : « tout ça, c’est de la flûte ! » Cela passera, au contraire, par la libération des énergies et de l'esprit d'initiative qui ne pourront s'opérer que par une réduction des pressions fiscales, réglementaires et budgétaires. Pour y parvenir, il faudra également augmenter la culture économique des Français et sortir du vieux carcan anticapitaliste qui est malheureusement trop présent dans les manuels scolaires et ailleurs. Cela permettra notamment de faire comprendre aux jeunes et aux moins jeunes que si le système capitaliste n'est évidemment pas parfait, il est le seul capable de fonctionner, comme l'ont montré les échecs cuisants des autres expériences. Dès lors, ce n'est pas en le détruisant que l'on créera un monde meilleur, mais en améliorant son fonctionnement.

Docteur Philippe Morgado

Médecin biologiste et anti-âge chez BIOGROUP

7 ans

C'est le général Tapioca, non pardon, Quinoa et Bianca Castafiore.

Raymond Dalaise de Berre

AAA chez Administrators Aquaculture Association

7 ans

U decide me definitely FrexiL to Bere Isl. I'm serious Blue Baron C

Bruno GOUALLOU

Directeur du Développement et des Partenariats I LLC et Associés I Avocats

7 ans

La dépense publique et la redistribution à la française financent la consommation intérieure et les exportations allemandes, coréennes ou américaines : Apple, Samsung .... pour un déficit record du Commerce extérieur et une dette croissante C'est le communisme, certes mais les fabricants de téléphones portables et autres se frottent les mains et Marx est un bobo shooté aux allocs.

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