MAÎTRISER L’IMMIGRATION ET COMBATTRE L’ISLAMISME RADICAL
L’immigration est un enjeu politique fondamental. Si, comme le disait Ernest Renan, c’est la volonté de vivre ensemble qui constitue la nation, les Français ont le droit de dire avec qui ils veulent vivre demain, sur quelle base contractuelle, sur quelles valeurs. C’est une « folie gauchiste » de ne pas vouloir parler d’immigration.
Cette attitude exacerbe paradoxalement le racisme, mais aussi le rejet des hommes politiques, accusés de vivre dans une tour d’ivoire, tout en incitant des mouvements politiques dits « progressistes » à une démagogie islamo-complaisante, une xénophilie démesurée, certains affichant fièrement leur haine de la France, de sa culture et de son Histoire.
Ainsi, les Français ne supportent plus le discours dit « angélique » de certains hommes politiques sur cette question : l’immigration serait une « chance pour la France », le « signe de l’attractivité du pays ». Non pas que ces jugements soient totalement faux – la France doit beaucoup aux immigrés que nous sommes ; dans un certain sens, tous –, mais ils sont tout aussi excessifs et extrémistes que ceux qui font des immigrés la source de tous les maux du pays.
Ainsi, la volonté de devenir Français suppose des efforts d’intégration et même d’assimilation : apprendre l’une des langues les plus difficiles du monde, comprendre notre culture, s’approprier notre histoire, nos mœurs, nos coutumes, nos lois, nos valeurs… Les étrangers que nous accueillons doivent être bien conscients que, quand on arrive dans un pays étranger, on doit d’abord commencer par faire ses preuves avant d’être accepté par la communauté nationale. La France n’est pas un guichet où on distribue des droits sans les devoirs qui vont avec.
Les Français, dans leur grande majorité, ne sont pas racistes : ils demandent simplement que ceux qui veulent intégrer la maison respectent et aiment ses occupants historiques. Nous refusons le communautarisme qui sévit dans certains quartiers : nous voulons une France dans laquelle les hommes constituent certes des individus différents, mais unis dans des valeurs communes, ce qui implique qu’ils puissent au moins se parler et se dire bonjour.
Cette volonté suppose, en effet, une adhésion sincère à un panel de valeurs : nous sommes, par exemple, dans un pays où l’égalité en dignité et en droit entre les hommes et les femmes est une valeur fondamentale et incompatible avec l’islamisme radical. Nous n’acceptons pas, en conséquence, les opinions tendant à nier cette vérité morale et considérons qu’il existe des situations dans lesquelles l’intolérance conduit justement à la tolérance.
Aussi, nous n’avons pas à nous adapter aux personnes que nous accueillons : c’est à elles de le faire. On peut malgré tout être patient, tolérant, mais ce comportement doit avoir des limites. Le respect des lois de la République ne se négocie pas. On peut être indulgent, compréhensif, mais ferme. Nous rappelons que de 2016 à 2020, le nombre de personnes de confession musulmane de moins de 25 ans considérant la charia au-dessus des lois de la République est passé de 47 % à 57 % selon un sondage IFOP.
MES PRINCIPALES PROPOSITIONS
1/ Nous proposons un moratoire sur l'immigration de peuplement pendant au moins la durée d'un mandat présidentiel en restreignant considérablement les titres de séjour octroyés sur notre territoire. Nous souhaitons durcir les conditions d'octroi des titres en nous focalisant en priorité sur les exilés politiques, la main d'œuvre étrangère aux qualifications spécifiques (interprètes, commerciaux à l'exportation...) et les étudiants, au nom du rayonnement culturel et intellectuel de la France et de l'aide au développement. L'objectif est de plafonner la délivrance des titres de séjour à environ 50 000 personnes contre plus de 250 000 aujourd'hui.
2/ Nous demandons également la non-régularisation et l'expulsion systématique des étrangers condamnés pour un crime ou un délit grave sur notre territoire ainsi que ceux entrés illégalement sur notre sol : on ne doit pas pouvoir intégrer la famille en commençant par violer sa loi et nul ne doit pouvoir tirer avantage d'une action portant atteinte à notre souveraineté nationale en matière d'accueil des étrangers.
3/ Réformer l'Aide Médicale d'État en restreignant son accès aux soins d'urgence et aux maladies contagieuses.
4/ Suspendre les aides sociales à une durée de résidence minimale sur le territoire et à une durée minimale de travail.
5/ Durcir les conditions d'octroi de la nationalité française.
6/ Sortir de l'Espace Schengen et recréer et/ou renforcer une véritable police des frontières.