Ma lettre de licenciement... (Episode 13: Je suis viré)
Mon courrier à la main, je ressemble à Gollum du Seigneur des Anneaux et son Précieux ! Le cœur battant la chamade, je lis avec attention le courrier … et je n’en crois pas mes yeux ! Ils me licencient pour telle raison OU telle raison. Je relis et me dis que ce n’est pas possible. Ils ont fumé ou quoi ?! Ils croient que c’est un test à la Marie-Claire ?! Comme celui qui permet de détecter une personne sadique en 9 questions à choix multiple concocté par des chercheurs canadiens (Si si, ça existe !).
Je transmets une copie de ce courrier fatidique et ubuesque à mon avocat qui me téléphone 2 mn plus tard (ce qui est rare pour un avocat qui est par définition injoignable et toujours en audience !). Je décroche et j’entends sa voix posée qui me demande un brin ironique : « c’est une blague ? » « En fait, non », lui réponds-je sobrement : "c’est mon courrier de licenciement quand même, pas le festival de Montreux !" Il rajoute, « J’ai noté plusieurs choses fausses et anormales dans la rédaction de cette lettre ! » J’en étais persuadé depuis longtemps, moi, que ce n’était qu’un tissu de bêtises cette missive recommandée. Mais mon avocat est sur un autre registre : celui du droit et de la défense de la veuve et de l’opprimé ; tout au moins de celui qui s’est fait virer avec pertes et fracas en un temps-record, à faire pâlir d’envie tout commercial en mal de résultats pour rappeler un client qui souhaite lui passer commande !
« Je réponds à ma consœur qui défend les intérêts de votre employeur » me dit-il. Euh ex-employeur si j’en crois le fameux courrier ! Parce que là, c’est concret, mon préavis va commencer à partir de ce jour. Dans 3 mois, je ne ferai plus partie des effectifs de cette boite dans laquelle j’ai bien bossé, bien rigolé aussi, construit des projets, élaboré des stratégies, passé des nuits à trouver des solutions pour mieux la faire fonctionner, lié des connaissances !
Je ne ferai plus le trajet pour aller à ma tour, à mon bureau. Ma tour ! Je n’entendrai plus le bip de mon badge dans les portillons automatiques en face de l’accueil. Là, cela devient bien réel d’un coup. Cela s’impose à moi, mais c’est plutôt un sentiment d’écrasement pas une libération ! Juste comme quand tu as perdu quelqu’un que tu voyais tous les jours et avec qui tu échangeais. Je suis en train de vivre la perte de quelque chose !
Un deuil ?
Professeur de Pilates
4 ansSentiment d'injustice. On nous avait menti au recrutement Ils savaient que ce nouvel appareil était un pari risqué ....... Après quelques mois ,Il aurait été préfèrable d'avoir l'honnèteté de nous dire ce n'est pas rentable etcccc..... Mais ...ils tablaient à tort sur notre non réactivité. Heureusement j'avais commencé à chercher un autre poste et enchainer avec une autre société. Dans une carrière de belles réussites cette expérience rapide reste un épisode douloureux
Directeur Agence Marseille Toulon chez SAPIAN
4 ansL’injustice que tu ressens en lisant les motifs alors que tu sais que les raisons réelles sont toutes autres et que tu es un dégât collatéral d’un manque de recul de ta hiérarchie par rapport à la gestion d’une situation
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4 ansJ’étais en conf. call avec le Country Manager d’un pays étranger, comme chaque semaine, nous faisions un point business. J’étais en télétravail. On sonne à la porte. Ma femme m’amène une lettre recommandée. Tout en poursuivant mon entretien, je l’ouvre... « Vous êtes convoqué à un entretien préalable de licenciement... Dans l’intervalle vous êtes dispensé de vous rendre au bureau... ». Le temps s’arrête... mais pas le call que je finis normalement. Bien sûr, « légalement » rien est encore « officiellement décidé »... mais pratiquement « tout est bel et bien déjà joué ». C’est la suite logique d’une lente dégradation de nos relations, mais entre « Ça pourrait arriver » et « C’est arrivé », il y a un gouffre. Je ferme mon ordinateur. La route construite avec énergie, passion et engagement pendant des années s’arrête là, je le sais. Ensuite, bien sûr, se battre pour faire valoir ses droits, affirmer « sa vérité » et ne pas sombrer. Mon plus gros regret, certainement pas de m’être investi corps et âme dans cette entreprise... l’aventure a été géniale, j’y ai développé les autres et je m’y suis développé. Non, mon plus gros regret, n’avoir pas été autorisé à faire le tour des bureaux et dire au revoir à mes collègues.
Responsable de l'offre de services et de son développement - Identifier et mettre en place la bonne solution pour répondre aux besoins des clients - Accompagner la transformation des entreprises #Quinqua #Intrapreneur
4 ansça me rappelle bien de choses. Depuis lors, lorsque le facteur me laisse un mot dans ma boite aux lettres me demandant d'aller chercher un recommandé, je me liquéfie. C'était il y a 15 ans !
Partner at Alexander Hughes | Executive Search Advisor - C-level & key functions | Personality Hunter |
4 ansBelle transition Cédric ! ;-)