Ma startup à Bordeaux

Ma startup à Bordeaux

La tech bordelaise se porte bien, et il est temps que ça se sache! Nous, entrepreneurs, investisseurs et autres acteurs de l'écosystème aquitain publions une série de tribunes pour expliquer pourquoi les startups ont tout intérêt à s'installer à Bordeaux.

Contribuez au mouvement en commentant ou postant avec le hashtag #mastartupabordeaux !

Serial entrepreneur à succès, Christophe a contribué dès le milieu des années 1990 à l’essor d’Internet, à Bordeaux au sein du Groupe SudOuest puis au niveau national au sein du Groupe Carrefour. Il a ensuite fondé deux startups locales : Steek, rachetée par F-Secure en 2009 puis Ezakus, cédée à NP6 en 2016. Cette dernière expérience l’a conduit à s’installer à New-York pendant deux ans, mais c’est une nouvelle fois à Bordeaux qu’il choisit aujourd’hui de lancer sa nouvelle startup technologique : un attachement de cœur pour ce Bordelais d’origine, mais également un intérêt bien compris.

En 2004, pourquoi créer une startup Bordeaux ?

Rien d’évident a priori pour mes associés et moi-même, au-delà de nos racines familiales. Les entrepreneurs dans ce secteur d’activité étaient relativement peu nombreux à l’époque et nous n’avions pas à disposition de vivier de talents, d’incubateurs ou d’aides spécifiques. Nous avons dû recruter et former des profils très juniors. Cela a représenté un lourd investissement en termes financier, mais aussi en temps et donc en rapidité d’exécution de notre plan de marche. Nous avons toutefois, à notre mesure, contribué à l’émergence d’un véritable écosystème du numérique dans la région, avec le soutien d’acteurs locaux, publics et privés, toujours plus nombreux à s’intéresser et à investir dans ce secteur.

 Qu’est ce qui a changé aujourd’hui ?

En 2011 déjà, Ezakus a pu rapidement monter en puissance grâce à l’heureuse combinaison de profils expérimentés et d’autres plus juniors, et pas seulement locaux ! La qualité de vie qu’offre Bordeaux est un véritable atout pour attirer des profils à forte valeur ajoutée technologique qu’on s’attendrait habituellement à trouver en région parisienne : leur installation en région bordelaise est un véritable projet de vie, souvent familial.

Aujourd’hui, nous ne souffrons pas de la concurrence avec Paris : le tissu économique du numérique est suffisamment dense, dynamique et attractif. C’est un cercle vertueux qui s’auto-alimente. Par exemple, avec la croissance du secteur, de nombreuses formations de qualité se sont développées ou ont vu le jour. Citons le LaBRI, qui est devenu un établissement de référence en Europe : ses diplômés sont de plus en plus nombreux à poursuivre leur propre projet ou rejoindre de jeunes entreprises. De nouvelles écoles de management spécialisées comme @Digital Campus Bordeaux forment les futures générations de chefs de projet au travers de programmes Bachelor et Master très concrets et pragmatiques.

Ensuite, des incubateurs numériques locaux, comme 1kubator, proposent un accompagnement les « nouveaux entrepreneurs », dès les phases amont de leur projet. Ce dernier peut certes ne pas se révéler viable, toutefois ces jeunes se forment à leur métier d’entrepreneur : un vrai « plus ».

Le développement d’un écosystème de start-ups local est par ailleurs un atout pour l’ensemble des acteurs économiques locaux :

-      les sociétés plus installées du numérique local, avec des possibilités de se développer par croissance externe. Cela a été le cas pour @NP6 avec l’acquisition d’Ezakus.

-      les industriels locaux, qui y voient un levier d’accélération de leur transformation digitale et la possibilité d’intégrer des intrapreneurs

-      la ville et la communauté urbaine, qui ont une occasion unique d’expérimenter avec des acteurs locaux les nouveaux usages de la ville connectée de demain, que ce soit dans le domaine des déplacements urbains, d’éclairage public ou encore de gestion des déchets.

Plus question de se délocaliser pour asseoir sa crédibilité vis-à-vis d’investisseurs institutionnels ou pour continuer à se développer : nos startups peuvent sereinement envisager de devenir grown-ups depuis Bordeaux. 

Bordeaux peut-elle se hisser à un niveau international ? 

Mon expérience aux Etats-Unis a renforcé ma conviction que les compétences locales dont nous disposons sont largement au niveau de la compétition mondiale.

Ce qui nous différentie toutefois encore, c’est l’ambition des projets, et une forme de confiance en soi : un succès ne peut rester au seul niveau local. La force du local, c’est de pouvoir rapidement lancer des « proof-of–concepts », mais, comme le font efficacement depuis plus de 15 ans les startups californiennes, il nous faut rapidement penser national sur la production puis international : c’est le seul chemin pour une croissance solide.

Noel Magnin, PhD

🔸Data Scientist Python⌱ScikitLearn⌱Tensorflow⌱Docker⌱Dataiku 🔸Manager R&D Biotech Agtech Medtech Bioinformatics        🔸Innovate : If you can measure it, you can improve it !

6 ans

Tout à fait d'accord sur le point vision Nationale et Internationale qui fait défaut sur Bordeaux. Prévenez moi qd cela aura évolué. J'ai côtoyé les incubateurs locaux avec de grandes idées mais du point de vue réalisation cela reste bien local.

Cédric Avril

Développeur web / Programmeur d'applications

6 ans

Il manque une question, la plus importante.

Enguerrand RUBENS

Chargé de mission Entreprises chez Région Auvergne-Rhône-Alpes

6 ans

Camille Bertin c'est grâce a toi ca

Enguerrand RUBENS

Chargé de mission Entreprises chez Région Auvergne-Rhône-Alpes

6 ans

Camille Bertin c'est grâce a toi ca

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