A Macron, le dirigeant des infidèles
Une bataille de plus de perdue, mais pas la guerre
Il en faut de la lâcheté, de la confusion mentale ou pire de la bêtise crasse et aveugle, pour se résoudre à de telles attaques terroristes. Mais aussi bien de la cruauté, de l’inhumanité pour en venir à décapiter l’innocence, le savoir, l’envie de transmettre. Et au final de la détermination pour que malheureusement le clan de l’intolérance emporte une victoire de plus. Car au-delà de cette sauvagerie c’est à l’auto-censure que des milliers d’enseignants vont se résigner.
Et c’est à un peu plus de retenue, un peu plus de timidité, un peu plus de défiance, de peur, (et de façon masquée et sourde de haine et de ressentiments) que beaucoup vont se résoudre. Les Droit de l’Hommistes et ceux qui les soutiennent sont grandement responsables des actes odieux auxquels nous sommes aujourd’hui confrontés. Nous devons défendre notre existence, notre civilisation, nos libertés.
Car de fait la Liberté a perdu de nombreuses batailles depuis la guerre du Golfe. Et aujourd’hui une de plus. Avec des scénarios toujours plus sanguinaires, toujours plus cruels. Il n’est que temps de le dire et de réagir. En commençant par célébrer la liberté d’expression, de condamnation. Et en (or)donnant le droit, le devoir à nos édiles de sanctionner, punir, corriger, éradiquer, éliminer quiconque se met au travers de cette route.
Nous sommes des "chiens de l'enfer" dit-il ? Alors oui nous sommes en guerre même si nous manquons pour l'heure cruellement de soldats. Pour Sun Tzu comme pour nous la guerre « est d’une importance vitale pour l’Etat. C’est le domaine de la vie et la mort. La conservation ou la perte de l’empire (vs liberté) en dépendent ; il est impérieux de bien le régler. Ne pas faire de sérieuses réflexions sur ce qui le concerne, c’est faire preuve d’une coupable indifférence pour la conservation ou pour la perte de ce qu’on a de plus cher, et c’est ce qu’on ne doit pas trouver parmi nous ».
Ce ne sont pas les manifestations bienpensantes qui ne servent que de faire-valoir à quelques-uns, ni les déclarations d'intention, ni les condamnations fussent-elles unanimes, ni même un hommage national qui seront à la hauteur de ce combat. La guerre exige des actions concrètes, rapides, violentes, immédiates. Nous devons passer de la parole aux actes.
Président chez I&S (ex Image & Stratégie Europe), Directeur de la Rédaction de la Revue Confrontations Europe
4 ans#JeSuisEnseignant