Malheureusement encore un nouveau patient demain qui a sombré dans l'alcool
Malheureusement encore un nouveau patient demain qui a sombré dans l'alcool..... . un désir de consommer des boissons alcoolisées puissant, compulsif, irrésistible. le besoin de boire toujours plus pour ressentir l'ivresse. l'apparition de symptômes de manque lors d'arrêt de la consommation. une consommation persistante malgré la survenue de problèmes liés à la consommation d'alcool. Pourquoi on devient alcoolique ?
La pauvreté, l'isolation sociale, une éducation déficiente et la timidité peuvent aussi constituer des facteurs de risque. En outre, la façon dont le corps d'une personne traite l'alcool peut avoir des répercussions sur le risque de dépendance à l'alcool. Comment on tombe dans l’alcoolisme ? C’est quoi l’alcoolisme ? « S’il se passe un truc moche, on boit pour oublier, s’il se passe un truc chouette, on boit pour le fêter et s’il se passe rien, on boit pour qu’il se passe quelque chose. » Charles Bukowski / Women 1- Comment savoir si je suis alcoolique ? - « Moi je peux boire beaucoup mais je ne suis pas alcoolique ! - Je bois tous les jours mais je ne suis pas alcoolique. - J’ai pas envie d’arrêter de boire, je bois comme tout le monde. » Vous êtes « alcoolique », vous souffrez d’alcoolisme quand l’alcool est devenu un recours à vos peines, à vos souffrances, à votre mal-être, qu’il est devenu votre soutien, que vous ne pouvez plus vous en passez, que votre vie finalement tourne autour de l’alcool : l’alcoolisme c’est la perte de liberté dans votre vie… Pour placer mon propos, vous devez comprendre qu’une chose est certaine : la personne qui boit est en souffrance ! Il y a des signaux d’alertes mais on ne les voit par toujours à temps : vous attendez votre verre le soir, vous acheter l’alcool de manière masqué avec d’autres produits ménager ou hygiéniques pour ne pas que l’on repère que vous buvez, que vous êtes alcoolique. Vous dites à votre entourage « oui demain j’arrête » mais vous rebuvez le lendemain, vous ne vous souvenez pas comment vous êtes rentré chez vous le soir et comment vous vous êtes couché. Vous buvez avant un rendez-vous important pour vous donner du courage, Vous avez besoin de boire quand vous rentrez chez vous le soir. Vous dépenser une énergie de dingue pour cacher les cadavres de bouteilles, même ivre quand vous n’avez plus d’alcool : vous ressortez en acheter. Vous avez besoin d’un verre dès le matin pour commencer votre journée … Là, il est temps de vous prendre sérieusement en main, mais pas besoin d’en être arrivé là pour avoir un problème avec le produit alcool. Il faut agir au moindre signe de consommations répétées, régulières ou d’usages soit disant « thérapeutique » de l’âme et de nos émotions. Vous pouvez vous posez quelques questions pour commencer à vous rendre compte de votre problématique alcoolique : Quelle est ma consommation par jour ? Par semaine ? Le week-end ? Me faut-il boire à des heures précises, régulières ? Me passer d’alcool plus de deux heures, un jour, trois jours, est-ce que c’est possible ? Puis-je dire non quand on me propose un verre et est-ce que j’y arrive ? Quand on commence à se dire, c’est trop, il faut que je m’en sorte. Quand vous buvez dès le matin. Quand vous rentrez le soir : est-ce que vous avez besoin de ce verre ? Est-ce que vous buvez sans limite jusqu’à vous en endormir ? Quand on ne se souvient pas de la soirée et que l’on fait des black-out. Quand on boit dans sa voiture pour cacher à ses proches que l’on a besoin de la boisson. Quand on se réveille et que l’on a des bleus le lendemain. Ce sont quelques uns des signaux d’alertes auxquels il faut faire attention pour se dire qu’il faut réagir. Il faut dire que l’on rencontre l’alcool dès notre plus jeune âge, juste en observant les adultes boire autours de nous et d’un alcool qui nous paraît anodin au départ on peut facilement glisser / tomber dans l’alcoolisme, se laisser surprendre par lui alors que rien ne le laissait envisager : on peut y glisser dans le cadre familial, avec les copains, on peut sombrer dans l’alcool au travail, avec alcoolisme mondain, tout comme on peut y sombrer tout(e) seul(e) car il faut garder en tête que l’alcoolisme c’est avant tout la maladie des émotions ! … Il est partout et s’immisce dans votre vie de façon très insidieuse. Je ne souhaite pas ici diaboliser l’alcool. Certaines personnes peuvent boire et ne développent aucune dépendance au produit, mais la barrière est fragile entre consommation raisonnée et alcoolisme, tout dépend du rapport, de la relation que l’on va construire avec l’alcool au cours de sa vie. Cette propension à boire de l’alcool dans notre société est très bien résumée par Kinsley Amis, un écrivain anglais, expliquant qu’il « note simplement que la conversation, le rire, et l’alcool sont intrinsèquement et profondément ancrés dans la nature humaine … Plus concrètement, le bénéfice du « boire ensemble » l’emporte sur les éventuels naufrages individuels. » Pourtant partout dans le monde, l’alcoolisme est un véritable fléau avec les mêmes résultats et mêmes conséquences pour les individus et dans nos sociétés. L’alcoolisme n’est pas qu’un naufrage individuel, ce sont des familles entières qui sont impactées voir détruites, des hôpitaux surchargés par la gestion des malades alcooliques et des accidents liés à une trop grande consommation d’alcool, des personnes qui ne se contrôlent plus sous l’effet de l’alcool. L’alcool est partout, tout le temps: presque tout le monde boit, s’enivre, s’alcoolise, toutes les occasions sont bonnes dans la plupart des moments de convivialités en famille / entre amis, les publicités sont partout : il faut apprendre à vivre cet état de fait tout en apprenant à se préserver mais très peu connaissent leurs limites et des vies peuvent ainsi très vite basculer dans un alcoolisme de perdition. La personne qui boit embarque souvent toute sa famille autours qui va forcément en pâtir avec parfois des conséquences irrémédiables.