Meurtre de Philippine

Déni de réalité… silence coupable, à la limite d’une complicité par indifférence de certains médias. Rendons-nous à l’évidence : le meurtre de Philippine dans le bois de Boulogne à Paris est une abomination criminelle innommable. En communion de prière lors de ses obsèques dans la Cathédrale Saint-Louis de Versailles, nous pensons avec une grande tristesse à sa famille, ses proches, ses camarades de l’université de Paris-Dauphine. Philippine, engagée dans sa paroisse, exemple de foi et d’amour pour Dieu et son prochain, a été assassinée par un criminel barbare et clandestin qui n’aurait jamais dû se retrouver en liberté. Ce scélérat, condamné pour viol, après avoir accompli sa peine, n’a pas été renvoyé dans son pays en raison d’un arsenal juridique qui s’avère criminogène par l’irrespect légal de la légalité…

La solution de facilité consiste à condamner la justice, mais la réalité est autre. Nos magistrats appliquent les lois. Les parlementaires du régime politique républicain définissent et votent les règles applicables dans notre société… Et celles-ci ne s’avèrent pas favorables à nos compatriotes honnêtes, justes et sages. L’insécurité se définit, par la réalité des faits, comme un choix politique avéré. Les technocrates, oligarques déconstructeurs et les haineux de la France et des Français vous diront le contraire, mais les événements déplorables se présentent à nous dans leurs tristes réalités.

Le profil de l’assassin mérite que l’on s’y attarde pour analyser l’accumulation des fautes de la république. Le criminel marocain, condamné à sept ans de prison pour viol en 2019 était, après ce premier méfait, visé par une obligation de quitter le territoire français, avec interdiction de retour en France pendant 10 ans. Libéré en fin de peine début juin 2024, puis placé en rétention administrative, il a été libéré… Pourquoi ?

Déplorer, s’indigner, nous montrent la façade des politiciens faite en trompe-l’œil. Le bon sens nous impose de prendre de vraies mesures contraignantes. Arrêtons cet esprit colonial détestable de mépris des pays d’origine des clandestins car, en acceptant leurs ressortissants, nous humilions ces Etats. Leurs pays sont indépendants et souverains, ne leur faisons pas l’affront de les traiter comme s’ils étaient incapables de gérer leurs nations ! Arrêtons aussi de subventionner les passeurs qui se présentent comme des organismes humanitaires alors qu’ils s’enrichissent au détriment des malheureux qu’ils amènent en toute illégalité dans des contrées qui, en acceptant leur venue, prouvent aux clandestins que les lois ne sont pas faites pour être respectées là où ils arrivent !

Soyons simple. Nous devons pénaliser l’arrivée en France des sans-papiers. Tout acte de délinquance ou crime commis sur notre territoire par un étranger, quel qu’il soit, doit être puni par un retour immédiat dans le pays d’origine avec une interdiction de séjour de dix ans pour un délit, et définitive pour un crime. En attendant, puisque la clandestinité serait un délit, ils attendraient dans un lieu fermé. Le retour qui s’impose mérite d’être exécuté dans des délais très rapides. Nous n’avons pas d’obligation d’aider aujourd’hui les pays tiers concernés alors que notre dette est abyssale ! Tout accord ou convention entre Etats peut être modifié, renégocié ou dénoncé. Un pays qui refuse ses propres ressortissants doit faire l’objet d’une enquête internationale…

Arrêtons de faire l’autruche et soyons fermes afin d’être finalement respectés.

Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme

27 septembre 2024