Momentum pour les OJ

Momentum pour les OJ

Le 14 octobre 2018, les électeurs belges seront appelés aux urnes afin d’élire leurs mandataires locaux. Cette date marquera le départ de deux années de scrutin pour notre pays dont les résultats auront un impact indéniable sur les Organisations de Jeunesse et leur fonctionnement. 


En cette année d’élections communales, nos membres ont donc souhaité faire connaître collectivement leurs besoins auprès des pouvoirs publics mais également des candidats et futurs élus communaux. Offrant aux jeunes la possibilité de s’investir et de devenir les citoyens de demain, les Organisations de Jeunesse sont plus que jamais des acteurs essentiels de notre temps. Vecteurs fondamentaux de démocratie et de vivre-ensemble, elles permettent aux jeunes de se construire et de trouver leur place au sein d’une société toujours plus complexe. Nous ne pouvons dès lors qu’inviter les candidats et les futurs responsables politiques à prêter une oreille attentive aux besoins des Organisations de Jeunesse, afin qu’elles puissent continuer à exercer leur rôle avec autonomie et efficacité.

De même, le scrutin de 2019 installera un nouveau gouvernement à la tête la Fédération Wallonie-Bruxelles. Si des réflexions sont en cours sur le futur de cette structure, il n’en demeure pas moins que nous débuterons la prochaine législature avec la FWB comme principal pouvoir subsidiant des Organisations de Jeunesse. De nombreuses OJ et associations porteront bon nombre de revendications importantes voire essentielles à leurs yeux mais il sera important que le Secteur Jeunesse puisse porter collectivement des revendications sectorielles en vue de la prochaine législature. L’évaluation de notre décret par l’OEJAJ a permis de jeter un regard critique et exhaustif sur ce dernier et il n’appartient qu’à nous de porter auprès des pouvoirs publics nos revendications afin de faire évoluer le cadre législatif en faveur des Organisations de Jeunesse.

Travailler à l’amélioration du quotidien des OJ leur permettra de répondre toujours plus efficacement aux besoins d’une société où le vivre-ensemble devient chaque jour un peu plus précaire. Mener une simplification administrative offrira aux OJ du temps pour le travail de première ligne auprès des jeunes. Offrir aux OJ les moyens de délocaliser leurs actions leur permettra de toucher un public plus large. Réfléchir aux questions de bonne gouvernance et interroger nos fonctionnements internes s’avéreront également judicieux voire nécessaires.

Bien évidemment, pour mener à bien une telle réforme de notre secteur, tous les partenaires devront être autour de la table afin que du dialogue naissent les solutions. Qu’ils soient acteurs de terrain, issus de l’administration ou mandataires politiques, chacun devra prendre sa part de responsabilité.

Car ne l’oublions pas, l’Etat a dévolu aux OJ la mission de former les jeunes à une Citoyenneté Responsable, Active, Critique et Solidaire. Il convient de faire en sorte qu’elles puissent continuer à mener à bien cette mission.


Article tiré du Libre² numéro 15.


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