NACERA KAINOU ou l'ironie de la sculpture AATV-NEWS, The best news
Dans son atelier-appartement de Paris 19, des portraits commencés et non terminés, des tableaux finis sont soigneusement rangés sur les étagères.
Et des outils de travail de NACERA KAINOU, jeune artiste-sculpteur française se disputent le peu de place qu’il reste dans son atelier-appartement, pourtant assez grand.
L’atelier de NACERA KAINOU, donne envie d’aimer sa sculpture, qui obéit aux lois modernes de cette spécialité. Sur sa table de création, elle évoque le brouillon, les doutes l’envahissent, et enfin, le sentiment d’une œuvre en train de s’accomplir, d’abord dans son esprit.
NACERA KAINOU : ce sont des magnifiques portraits, yeux bridés, nez normal, bouche fine, mais pas souriante.
L’intervention de ses doigts dégage les formes, ce qui donne une impression de fixer une fois pour toute les volumes.
Du travail sensible sur une grès de terre ordinaire et moue, naissances des visages sans corps. Un miracle de la création du touché.
Ces visages parlant ont des regards d’un monde qui ressemble étrangement au notre. L’artiste-sculpteur joue avec la sensualité et la richesse de la terre.
Avec l’aide de ses doigts, des mirettes et des ébauchoirs NACERA KAINOU, dialogue sans complexe avec la terre.
C’est un combat silencieux et d’amour dans lequel, il y a du ressenti entre l’artiste-sculpteur et son personnage.
Un moment privilégié qui permet à l’artiste-sculpteur qui travaille, en images en trois dimensions, d’aller chercher au fond de son personnage l’expression qui lui est propre.
Dans cette communication étrange, NACERA KAINOU, veut entendre parler son personnage, mais, mieux, elle veut écouter son silence.
Ce combat n’est pas gagné d’avance, il arrive que l’artiste-sculpteur dans son atelier de création, ne parvienne pas facilement à entrer en communication avec son personnage, parce que celui-ci n’est pas détendu.
Dans ce cas précis, NACERAKAINOU, exprime sa déception en balançant ses outils de travail par terre. Cette colère passagère ne se fait jamais devant son personnage en cours de création.
Et puis, une fois le calme et l’inspiration retrouvés, NACERA KAINOU, reprend ses travaux, la communication entre l’artiste-sculpteur et son personnage se poursuit toujours en silence, et apparaît soudain, la création complète de son portrait.
NACERA KAINOU, après avoir lancé un regard furtif sur son personnage s’écroule sur son fauteuil comme sur cette photographie.
L’artiste-sculpteur, peut alors exprimé son bonheur proche de l’extase mystique. « Quand je regarde une grès de terre qui m’attire comme un aimant, je pense spontanément à un beau visage à sculpter et j’ai des frisons intenses ».
« Les visages m’intéresse à tel point que j’ai le sentiment que les portraits de mes personnages me ressemble un peu », affirme avec un sourire joyeux NACERA KAINOU, artiste-sculpteur de grand talent et diplômée de l’école des Beaux-Arts de Besançon en France.