Ne pas confondre exposer à un salon, et s'y poser sur un canapé
Simple, basique.
L’atteinte de ses objectifs par une entreprise, et l’efficience de ses actions passe par le respect de règles simples, basiques, et de savoir-faire professionnel. C'est aussi vrai concernant la présence sur un #salon avec un stand. Rapide rappel de quelques principes pour être vu, générer du trafic pertinent, et que l'investissement dans un stand soit réellement bénéfique à votre #entreprise :
- Bien définir les objectifs que l’on confère à sa participation. Ne souriez pas, ça ne semble pas évident pour tout le monde, ni partagé au sein d’équipes d’une même entreprise exposante. La définition d'une véritable stratégie est essentielle avant de se lancer dans un salon.
- Construire une image et un relationnel ne se fait pas en 24h. Ne vous étonnez pas de passer inaperçu si vous avez toujours entretenu la discrétion.
- L’emplacement ! A choisir, mieux vaut un petit corner très passant, qu’un stand XXL en fond de hall.
- Un salon, ça se prépare. Ca ne signifie pas seulement penser et construire son stand et l’expérience associée. Mais réaliser son propre agenda sur le salon : conférences, déplacements sur d’autres stands…
- Faire savoir en amont que l’on est présent sur le salon. Rappeler qui on est, ce que l’on fait, et ce que l’on vient chercher sur le salon. Les outils ne manquent pas : programme, plateforme de connexion, réseaux sociaux, relations presse, newsletter…
- Inviter des prospects ou des #clients, essayer de s’inscrire au programme de visites guidées du salon, contacter en amont des influenceurs, des journalistes…
- Se distinguer, avoir un stand qui interpelle (la taille ne fait pas tout). Soyez créatifs, osez, en restant cohérent avec vos valeurs et les codes d’expression de votre #marque. « Non », le nom de votre entreprise avec sa date de création n’en fait pas un logo et encore moins une marque. « Entreprise Robert, depuis 1963 » est pourtant encore la seule promesse au fronton de beaucoup d’exposants (nous publierons un prochain post à ce sujet).
- Animer son stand, proposer une activité qui crée l’interaction avec les visiteurs. Le choix de l’action dépend évidemment du secteur et du public, mais il y a toujours une solution adaptée pour proposer une expérience partagée.
- Etre en posture (physique et état d’esprit) d’accueillir le visiteur, d’aller vers lui quand il s’arrête, comme souvent, un peu en retrait pour regarder votre stand. Nous sommes toujours aussi stupéfaits de voir des stands sur lesquels les exposants tournent tous le dos aux visiteurs, sont plongés dans leurs portables ou dans des discussions entre eux, ou vous regardent silencieusement et d’un air impassible feuilleter leur documentation et repartir…WTF ?!
- Evidemment, le produit ou le service que vous proposez participe au succès ou à l'échec de votre salon. Encore faut-il le montrer, le faire essayer ou goûter chaque fois que c’est possible. Il est par exemple hallucinant qu’un acteur de l’alimentaire promette l’exceptionnel pour le consommateur, mais n’ait pas un échantillon de ses produits. Si, si, on l’a vu…
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- Ne pas préjuger de l’intérêt d’un visiteur pour lui consacrer son attention. Combien de fois, une personne discrète, s’est révélée être un prospect à gros potentiel. L’âge n’y fait rien non plus : ce jeune est peut-être celui qui reprendra l’entreprise familiale, ou tient un blog à 1M de followers, ou a une compétence qui fait défaut à votre entreprise. Il s’agit de toute façon d’une politesse que de considérer tout visiteur.
- Quand même…quand on va sur un salon #international, il est bon de pouvoir parler avec des visiteurs étrangers et/ou d’avoir des supports en plusieurs langues, non ? L’exposant italien, par exemple (mais pas au hasard) qui ne parle ni français, ni anglais et présente des produits sur un salon international en France, va perdre quelques opportunités…
- « Etre là ». Oui, c’est idiot hein, mais quand on arrive 15 mn après l’horaire d’ouverture officiel du salon, que l’on part 15 mn plus tôt, ou que l’on est la moitié du temps sur le stand du copain bien sympa…il est probable de rater deux ou trois occasions de #business.
- Et sortir, quand même. A moins d’être seul(e) sur son stand, il est toujours bénéfique de voir ce qui se passe ailleurs. Etre en veille marché ou concurrence, aller chez le partenaire lui-même coincé sur son stand, provoquer la chance d’une rencontre heureuse avec un VIP…nécessite un peu de mouvement.
- Etre #agile. Si une opportunité se cré, saisissez-la. Votre programme n’est pas figé, le contenu de votre discours peut aussi s’adapter si nécessaire, tout en restant cohérent avec votre positionnement et votre promesse.
- Noter, annoter, conserver…Votre bonne préparation du salon vous a permis de concevoir une base d’informations, papier ou digital, à renseigner avec les données clés sur vos contacts, leurs coordonnées, qualifications, besoins, et actions à mener ensuite avec eux. Sans note, retrouver le nom et les besoins « du mec, mais si le grand qui était venu avec un café et voulait nous passer une commande de je ne sais plus quelle gamme » expose à des déconvenues après 5 journées intenses de salon et plusieurs centaines de passages sur votre stand…
- Un salon ne se termine pas au soir de la fermeture des portes du lieu qui l’accueille. Ne négligez pas les jours suivants pour prolonger son action et rendre concrets ses bénéfices. Ne reportez pas trop non plus. L’enthousiasme et la disponibilité pour les échanges en lien avec une rencontre événementielle s’estompent avec le temps.
La liste n’est pas exhaustive…et chaque entrepreneur, professionnel du #marketing, de la #communication ou du #commercial avec une expérience de l'#événementiel et des salons, pourra facilement compléter. Car c’est une certitude : pour être fructueux, l’investissement dans un salon ne se limite pas à l’achat d’un stand.
Si vous ne savez pas faire, ou avez besoin d’appui sur tout ou partie de la stratégie ou la mise en œuvre de telles actions, sollicitez des professionnels.
Enco en est un, n’hésitez-pas 😉
Simple, basique.