Nos actions génèrent du stress.

Le stress est lié à ce que je fais

Consciemment ou inconsciemment nous agissons pour répondre aux stimuli de notre environnement et ces réactions observables constituent notre comportement.

D’un côté les comportements utiles « travaillent » en notre faveur et de l’autre les comportements couteux nous « abîment » à plus ou moins long terme. Ces derniers sont des stresseurs en puissance.

Vous êtes peut-être prisonnier de routines comportementales en fumant, en mangeant mal ou en vous couchant très tard.Votre éducation peut influencer votre attitude : on vous a dit qu’il fallait beaucoup travailler pour y arriver et vous travaillez les week-ends ou vous ne vous arrêtez pas pour prendre des vacances et récupérer.

Vous ne connaissez pas quel est le comportement adapté dans ce nouveau service que vous venez d’intégrer et vos premières semaines sont difficiles. C’est complexe de faire évoluer votre comportement quand il ne correspond plus à votre statut lors d’un changement de fonction, ou de vous adapter à de nouvelles contraintes liées par exemple au Covid. L’inconfort que vous ressentez quand vous décidez de modifier un comportement peut aussi jouer le rôle de stresseur, car il y a un coût au changement avant d’arriver au bénéfice final.

Même si vous n’êtes pas conscient de l’effet de votre comportement, il peut peser sur vous par exemple quand vos collègues sont agacés parce que vous arrivez systématiquement en retard aux réunions.

Le stress est aussi lié à ce que je ne fais pas 

Ne rien faire, ne rien dire c’est aussi un comportement: ne pas faire d’exercice physique, ne pas consulter un médecin alors qu’on se sent mal, ne pas demander de l’aide à son collègue alors qu’on est en retard, ne pas changer de job alors qu’on n’est plus motivé, et le plus emblématique : ne pas dire non. Subir sans oser dire non, tout accepter et encaisser … jusqu’à ce que ça déborde !

Le stress se développe s’il y a déséquilibre entre les exigences perçues de la situation et la perception des ressources disponibles…comme les capacités.

Nous fonctionnons avec les ressources que nous possédons, nos capacités physiques, mentales et émotionnelles. Ce sont nos talents, nos potentialités, compétences, savoir-faire qui viennent de notre expérience concrète vécue ou virtuelle (lecture, radio, blog, observation…). Elles correspondent à la question : comment ? 

Nous sommes capables d’identifier ce qui nous manque pour atteindre un objectif et cette absence d’un savoir comment faire (ou comment ne pas faire) peut devenir facteur de stress. 

Par exemple quand on ne sait pas comment faire pour parler en public, pour présenter un projet, faire face à un délai, donner son avis sans couper la communication, agir face à un hiérarchique autoritaire, répondre à la pression d’un client, jongler avec télétravail et enfants à la maison. Mais aussi comment se former au digital, reprendre des études, changer de poste. Ne pas savoir comment faire pour avoir confiance en soi, exprimer ses sentiments, être plus à l’écoute, créatif, moins timide, organisé, surmonter son chagrin ou sa peur ….

Et maintenant c’est à vous ! A vos carnets pour deux exercices !

1.Repérez les comportements ou habitudes qui diminuent votre énergie et faites la liste de vos habitudes positives, celles qui contribuent à plus d’écologie personnelle. 

2. Listez toutes vos compétences de la plus simple à la plus complexe, vous serez étonné de toutes vos ressources !

Quelles autres ressources auriez-vous besoin de développer ou d’acquérir avec un apprentissage (études, stage, Mooc…), en modélisant ce que font les autres dans cette situation ou encore en vous appuyant sur des personnes autour de vous qui ont cette compétence ? Faites-en la liste en face de vos objectifs personnels ou professionnels.

Rendez-vous au prochain article pour les facteurs de stress liés aux croyances et aux valeurs.