Nous ne sommes pas pareils... Nous sommes interconnectés.

Nous ne sommes pas pareils... Nous sommes interconnectés.

On prône l’unicité de chacun et pourtant aujourd’hui on s’étonne, on s’exclame que les autres “ne réagissent pas comme nous”. 

On critique, on juge, on se moque tout en s’énervant de l’égoïsme des autres. Simplement mis, c’est probablement la première fois que l’on est face à la fragilité de notre mode de vie. Et ce face à face déclenche des émotions et réactions particulières. 

Pour moi,  il est important de rappeler que nous avons tous nos stratégies et mécanismes de coping. Le « coping » c’est notre manière de faire face et de gérer les situations les informations.  Certaines personnes, évitent, d’autres rentrent dans l’action « il faut trouver des solutions et agir ». D’autres encore, intellectualisent et analysent, et d’autres se concentrent sur leurs émotions. À chacun sa manière, c’est instinctif.  Et surtout, sur une journée il peut y avoir plusieurs manières qui se bousculent. 


De plus, étant donné la singularité de la situation, c’est la première fois, pour beaucoup, qu’il y a un réel face à face à une « menace » que l’on ne peut pas voir et contrôler. C’est la rencontre avec notre vulnérabilité, et aussi implicitement notre rapport à la mort qui émerge.

 Il est normal et sain que la réaction émotionnelle qui prédomine soit celle de la peur. À nouveau la peur va se manifester différemment d’une personne à l’autre. Les 3 F, Freeze Fight or Flight, ( s’immobiliser, se battre, s’enfuir) vont s’exprimer des manières suivantes. Par moment, l’on va se sentir bloqué, démuni, perdu. Il est probable que vient se mélanger à cela un sentiment de tristesse. À d’autres moments,  on va vouloir entrer dans nos faux plaisirs pour mettre un peu de distance avec ces émotions, sentiments et sensations désagréables et inconfortables. Pour cela on va se distraire avec ce que l’on a sous la main (nourriture, alcool, drogues, sexe, online shopping, netflix, réseau sociaux). 

Finalement, il est possible que l’on devienne parfois plus agressifs, dans la joute verbale, le « donneur de leçon » pour regagner un sentiment de contrôle passant par l’illusion de savoir « comment ça devrait se passer ». 

Tout cela est normal. Ça fait partie de la condition humaine.  

Alors, comment faire ? Je n’en sais rien, je n’ai pas de solutions concrètes, personne ne les a. Elles vont être découvertes par la suite.  J’ai cependant quelques notions, de positionnement intérieur. Ne vous inquiétez pas, c’est simple à mettre en place. Ce n’est juste parfois pas « facile ». 

 Ma première question pour vous est « faut-il se libérer de cela ? ».  « Est-ce qu’il faut que ça s’arrête ? » ou bien doit-on évoluer?

Mais évoluer réellement, non pas que dans nos idées, notre philosophie, mais aussi dans nos actions. Dans notre manière d’agir, de consommer, le matériel et l’information. D’évoluer au niveau de toutes nos relations, celles avec nous-mêmes notre corps, notre mental, nos émotions et notre âme. Mais aussi la relation avec nos proches, les autres dans notre manière d’aller vers eux, de les rencontrer. Ainsi que finalement, retrouver du respect pour notre monde, notre environnement et tous les êtres vivants qui le peuple. 


Pour faire cela, on doit cependant se libérer d’une partie de la peur que l’on ressent, ou bien moduler l’intensité. Il en est de l’ordre de la découverte de ces solutions. Pour vous faire une vulgaire synthèse en neurologie : tant que nous sommes dans l’émotion de la peur, nous n’arrivons pas à profiter entièrement des parties de notre cerveau, qui nous permettent de penser de manière créative et innovante (cortex préfrontal). Ce sont les parties primitives (cervelet, cerveau limbique, bulbe rachidien et encore d’autres), dont le rôle est de nous maintenir en vie, qui prédominent et court-circuitent le reste.  Pour en savoir plus, je vous invite à écouter l'épisode sur "comment fonctionne votre cerveau" ( lien en bas de page).

On pense que le remède pour la peur est de se sentir rassuré, confiant. C’est logique, mais inatteignable en ce moment. Et comme je l’ai écrit avant, la peur ici est saine et justifiée. 

Ce qu’il faut faire en parallèle c’est de cultiver des sentiments et émotions dites « plus hautes » ou de qualité supérieure. Ne rentrez pas dans le piège de la dichotomisation des émotions « positives vs négatives ».  Car cela ne fait que décrire le ressenti que l’on en a. Or, il est parfois nécessaire et adapté de se sentir « mal ».  

Ces émotions et valeurs sont celles qu’il faut cultiver en parallèle sont celle, de l’accueil, de l’acceptation, de l’amour, de la connexion, du partage, de la présence, de l’humour, de la confiance et de la foi. Il y en a bien sûr beaucoup d’autres, c’est juste pour donner un exemple.

L’idée est simple, lorsque vous remarquez que vous vous embarquez dans des idées qui génèrent chez vous des déclinaisons de la peur inutiles (angoisses, nervosités, panique, imagination de crise économique, des projets et rêvent qui partent en poussière) de court-circuiter cela et de relocaliser l’attention sur ce qui est important. Sur ce que vous pouvez faire là maintenant. D’accueillir, les sentiments de vulnérabilité, de confusions, de deuils et de perte et en faisant cela, les transformer et transmuter en potentiel d’évolution. 

Pour vous aider et vous accompagner là-dedans, j’ai plusieurs épisodes du podcast que vous pouvez écouter. 


Pour Spotify 


Comment rester serein·e face à au corona

La rupture de pattern (comment arriver à changer son état d'esprit)

Comprendre comment fonctionne votre cerveau ( une métaphore ludique)

Relaxation et auto-hypnose (parce que ça se passe aussi au niveau de l'inconscient).

 

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La rupture de pattern

Comprendre comment fonctionne votre cerveau

Relaxation et auto-hypnose 


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