Pacte Etat métropoles : après la loi, le contrat
Montpellier Odysseum. Crédits MMM

Pacte Etat métropoles : après la loi, le contrat

Locomotives des économies régionales, les grandes villes françaises portent une part essentielle du dynamisme de la France. Les quinze métropoles et leurs agglomérations réalisent en effet la moitié du PIB français (51 %), rassemblent 43 % de l’emploi et déposent 70 % des demandes de brevets.

Avec les lois Alur, Maptam et NOTRe, l’État a donné à ces grandes villes un statut à la hauteur des défis qu’elles rencontrent, celui de « métropoles ». Elles bénéficient de très larges compétences : développement et aménagement économique, soutien aux établissements d’enseignement supérieur et de recherche, équipements culturels et sportifs métropolitains, politique du logement, aménagement urbain, politique de la ville et compétences sociales issues du département.

Le Pacte État-métropoles a ainsi poursuivi l’objectif de transformer un statut en contrat passé entre l’État et les quinze territoires concernés. Cette démarche conjointe nourrit l’ambition de reconnaître le rôle structurant des métropoles, d’encourager leur rayonnement international, de favoriser leur mise en réseau et de réunir les moyens institutionnels et financiers susceptibles de conforter leur rôle d'entraînement des territoires dans une dynamique.

A chaque métropole le soin de se saisir de la marque "métropole" pour y accoler un domaine d'excellence.

Elles doivent aussi coopérer avec les territoire périurbains, car l'étalement urbain produit aussi des contraintes sur la vie quotidienne des habitants des deuxièmes et troisième couronnes, qui profitent autant qu'ils pâtissent de l'effet d'agglomération.

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