Parlons Parité!

Parlons Parité!

Dans le monde entier, les conditions de travail des femmes commencent à progresser significativement : une flexibilité des horaires, un soutien à la maternité plus étendu, etc. Cependant, beaucoup reste à faire en matière d’égalité femme/homme en entreprise. Au #Maroc, bien que la Constitution et les lois soient en place pour l’égalité des sexes, notamment dans les salaires et les opportunités, l’inégalité persiste dans de nombreux lieux de travail à travers le pays.

Bien que le Maroc ait fait des progrès significatifs en matière de droits des femmes depuis l’accession du Roi Mohammed VI au Trône en 1999, son classement mondial sur la question des écarts entre les sexes laisse à désirer. Même chose en ce qui concerne la participation des femmes dans la sphère économique. Les réformes constitutionnelles de 2011 comprenaient plusieurs propositions visant à accroître la participation politique et économique des femmes. Cependant, elles restent sous-représentées dans les fonctions électives ou des responsabilités, quittent l’école plus jeunes que les hommes et n’atteignent pas leur plein potentiel économique. Des propos bien corroborés par les résultats du rapport « The Global Gender Gap 2018 », du World Economic Forum , qui classe le royaume à la 137 ème place parmi 149 pays sur l’égalité, et sur la question de la participation des femmes dans la vie économique, il est placé dans la 141 ème position. Certes, il y a un petit progrès observable pour le royaume, par rapport aux années précédentes, notamment dans le sous-indice de la participation économique et des opportunités (tirés par une augmentation de l’égalité des salaires), mais il reste très loin des normes mondiales.

Le WEF classe le royaume à la 137 ème place parmi 149 pays sur l’égalité

En matière d’équité salariale, les indicateurs du Maroc sont toujours dans le rouge et les signes de progrès évoluent timidement. Dans un ouvrage portant sur l’égalité de genre, politiques publiques et croissance économique au Maroc, réalisé par la Direction des Etudes et des Prévisions Financières (#DEPF) et #OCP Policy Center, il est mentionné que 50% de la junte féminine souffrent d’inégalité. Malgré la régression des disparités salariales entre les deux sexes (du même niveau académique et expérience professionnelle), les Marocaines gagnent environ 17% de moins que les hommes. Certes, le Code du travail dans son article 12 prévoit des amendes à l’encontre des employeurs coupables de discriminations liées au #Genre, mais comment prouver de telles situations ? Quelles sont les instances mobilisées pour protéger ces femmes ? Les réponses à ces questions ne riment pas avec les attentes des jeunes femmes actives de notre société.

Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire

Autres pages consultées

Explorer les sujets