Petites mais costauds
Dans le foisonnement électoral qui va prendre fin, il existe un parti qui ne revendique jamais rien et qui éprouve bien du mal à faire entendre sa voix. Un parti dont les emplois ne sont pas délocalisables, mais que l’économie française ignore trop souvent. Un parti qui, au quotidien et avec courage, innove, maille le territoire notamment en dehors des centres urbains, emploie et forme des personnels peu qualifiés, qui a à sa tête des dirigeants qui s’engagent et prennent des risques jusqu’à mettre en péril leurs propres revenus et patrimoine, mais un parti qui pourtant, souffre.
Ce parti est celui des petites entreprises, oubliées de tous, mais dont chacun a tant besoin. Des petites entreprises qui continuent à croire en l’avenir et qui revendiquent juste le droit que l’on change de comportement à leur égard. Comme, par exemple, que stoppent les menaces de sanctions au moindre écart ou au moindre oubli dans le labyrinthe des réglementations dont elles ne disposent pas de services spécialisés pour décrypter le sens trop abscons. Alors, si au lieu de les traquer en cherchant l’infraction, les administrations se mettaient réellement à leur service ?