Peut-on faire du réseautage sans picoler ?
Me suis-je questionné en entamant mon quinzième jour de Dry January… D’abord, qui a eu cette idée de concept ? « Mais Lucien, ça purge complètement ton corps » - Non maman, ça ne purge rien du tout. Pour purger mon corps, il faudrait que j’arrête de boire de l’alcool pendant 10 ans, je pense. En fait, mon problème avec cette histoire d’arrêter de boire du Chasselas et des binches pendant janvier, c’est que c’est pire quand ça reprend en février.
Oui. Rappelez-vous toute la frustration et la colère ressenties contre la société (ou votre conjoint) lorsqu’on vous propose un verre de blanc avec votre raclette et que vous répondez « Non, un thé volontiers, je fais le Dry January ». Il y a deux réactions à ce moment-là, soit on vous dit avec un semi-dégout « Ha c’est bien ça » ou alors c’est votre copain Patrick qui vous répond « Mais ta g…., bois un verre ». Les plus faibles d’entre nous abandonnent la cause avant le 7 janvier. Néanmoins, pour une fois, je tiens bon et en plus, j’y trouve de la satisfaction. Je ne me reconnais plus.
Heureusement, le mois de janvier est bien toléré. Mais ensuite, si j’y prends goût, comment vais-je faire ? Pas de Cardoche aux matchs du LHC, pas de Calamin avec la fondue, pas de Ginto à l’après-ski. Que vais-je devenir ? Parfois, j’en rêve la nuit : je suis au milieu de l’Hennu Stall à Zermatt et 300 personnes crient « Oooooooooh SANTÉ ! ». Certains soirs, je me retourne dans la rue car j’entends des chopes s’entrechoquer. « Des spasmes post-alcooliques » m’a dit ma psy. Ok, ça ce n’est pas vrai mais n’empêche que j’ai peur moi.
Comme je vous l’ai déjà narré, après une certaine heure, les langues se délient, les liens se créent, la fumée se transforme en flammes ! Et si à partir de maintenant, à la place de balancer de la vodka Red Bull sur le feu, je tendais mes petites mains pour les réchauffer et me notais de rappeler Maryline qui m’a hurlé à l’oreille à côté du DJ « ENVOIE-MOI UN MAIL LUNDI ». Alors, je pense que oui Messieurs-Dames, il est possible de réseauter sans picoler. Vous avez bien lu, je réponds enfin à la question de l’article. New Year, new me (clin d’oeil).
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Je finirai cette prose de vérités par un conseil avisé pour les non-buveurs·ses, de janvier ou d’ailleurs. Arrêtons d’être chiant·es comme une pluie de janvier à Verbier. Buvons des energy drinks, un huitième Coca, allons sur la piste de danse, payons une tournée de shots. Engageons-nous ! La picole, c’est comme l’écologie. Ce n’est pas parce qu’on trie nos déchets à la maison qu’on ne doit pas ramasser une bouteille en PET par terre. Responsabilisons-nous pour les autres. Nos ami·es noceurs·ses comptent sur nous, pour le retour en voiture, et pour tenir jusqu’au Lac du Connemara à 3h du mat.
Sans verre à la main, ne soyons pas des freins à main (j’ai mis un copyright sur celle-ci). Que la Force soit avec vous !
Lucien
En 3 mois, nos client.e.s se positionnent avec une offre premium et passent d’entrepreneur dépassé à chef d’entreprise entouré | Coach business pour dirigeant.e.s entre 30 et 60 ans, à la tête d’une PME de -100 personnes
1 ansBientôt 1 an sans picoler et ma vie a clairement changée. Aussi une possibilité ? 😏
Enseignante au secondaire à l’État de Vaud & co-fondatrice de 𝒆𝒕 𝒂𝒊𝒏𝒔𝒊 𝒅𝒆 𝒔𝒖𝒊𝒕𝒆...After School
1 ansExcellent ! ça m'a donné envie de boire un verre 😁