Pour vivre heureux vivons coachés

Il y a 3 ans on m’a dit « tu es capée ».

Rappelons dans wikipédia : capé se dit d'un produit financier dont la hausse est limitée par un contrat à un certain niveau. Illustration : prêt bancaire capé à 6%.

En gros dans mon cas « tu es limitée par un contrat de travail et je ne peux rien pour toi, il faut que tu pousses seule, que tu développes tes compétences seule car personne n’est en mesure de t'aider... » Personne vraiment ? Aujourd’hui, je dis MERCI à cette phrase complètement nase qui m’a fait redoubler d’énergie pour trouver MES propres SOLUTIONS.

A cette époque que je me suis dit que le moment était venu d’être coachée! C’était ça ou l’ennui! Je n'étais pas malade ! J’avais besoin d'une ressource extérieure à l'entreprise. J'avais besoin d’être inspirée, accompagnée par quelqu’un qui a envie de faire le job : celui de me faire pousser, me faire réfléchir, me faire grandir, porter un œil neuf et neutre sur moi, m’encourager dans ce que je fais de bien, m’aider à améliorer là où je ne prends pas assez de recul ! Quelqu’un qui finalement allait m’aider à faire ce que je faisais avec mes équipes 100 managers, près de 800 collaborateurs en 3 ans. On a tous besoin d'inspiration, de compréhension. Il faut juste trouver LA personne.

Le voyage de ce coaching professionnel me reconduit immanquablement vers moi, me reconnectant à mes sensations et mes intuitions. L'autre vous renvoie à des choses qu'on ne voit pas, auxquelles on ne porte pas d'attention... Mais un bon coaching est en parti réussi si le coaché a une vraie envie de bouger car on ne peut pas aider quelqu'un qui ne veut pas être aidé...

Il y a un Effet KISS COOL dans le coaching (oui le 2ème effet Kiss Cool!!) qui peut venir 3mois/ 6mois/ 1 an ou 2 après. Personnellement 3 ans après ce coaching, je récolte les fruits d’une réflexion qui me semblait éloignée de moi, et qui bien au contraire m’a révélée à moi-même et j’en tire encore des enseignements aujourd’hui au quotidien!

1 an après ce coaching, j’ai quitté mon job, choisis une formation en ingénierie pédagogique, je me suis formée au développement personnel. J'ai pris le temps! Ce travail de coaching a pris un sens épistémique : plus j’apprends plus j’ai envie d’apprendre : les sciences humaines me passionnent vraiment. Et dire que pendant 10 ans je ne me suis pas souciée de ma propre formation, trop passionnée par mon métier de l'événementiel.

Vous me direz « on ne peut pas passer sa vie en formation ». Et c’est juste mais on peut contribuer à son tour.

Quand tu reçois un jour ou l’autre tu as envie de rendre ce qu’on t’a donné. (cf le livre : ta deuxième vie commence le jour où tu comprends que t’en as qu’une). Depuis sortis grandis de tous ces enseignements, j’ai envie à mon niveau d’aider d’autres personnes à qui ont dit, à qui on sous entend « tu es capé » « je n’ai pas le temps » « je ne vois pas ce que je peux faire pour t'apprendre des choses »

Les plus grosses âneries qui nous sont dîtes sont aussi celles qui produisent des déclics ! Cette phrase il y a 3 ans était exactement ce qui me fallait pour me dire « c’est ok faut y aller maintenant, on n’a plus rien à faire de bon ensemble » 

C’est cela la GRATITUDE. On vit un événement, on échange des maux qui au départ dérangent puis se révèlent tellement riche d’enseignements au final. Les conflits, les épreuves, les doutes sont de merveilleux moments de lecture de soi mais l'accompagnement d'un coach permet d'accélérer le processus et fait prendre des raccourcis.

Il y a aussi ce que j'appelle l'Effet BIFIDUS dans le coaching : ce qui se passe à l’intérieur se voit à l’extérieur :-) C’est là qu’on arrive à aligner peu à peu ses mots et ses actes. Trouver le sens des choses permet d'avancer plus vite. Cesser de faire valoir ses compétences, ses appétences et juste oser être soi en sachant parfaitement ce qu'on peut apporter. C'est ce qu'on appelle aussi Etre bien assis chez Soi / Etre Complet avec Soi. Mais ça prend du temps.....

À l’heure où la digitalisation accélère nos vies.

A l’ère de l’instantanéité, il reste un sujet où le rapport au temps doit être respecté : le changement d’état d’esprit. Il n’est pas possible de demander à une personne d’adhérer en une semaine au changement demandé. Il y a un processus intellectuel à vivre comme dans le coaching.

C’est quand on change son monde intérieur, qu’on identifie ses limites, ses capacités et qu’on avance plus vite ! c’est quand on lâche le frein à main que la voiture avance :-)

Dans un article récemment je lisais qu’impliquer les collaborateurs dans la gestion de leur employabilité était une tendances RH. Qu'au lieu d’imposer des plans de formation génériques bâtis par la RH, il fallait permettre à ceux qui en ont l’envie de piloter leur propre développement, en acceptant le droit à l'erreur, en favorisant l'autonomie, en donnant confiance, en offrant accès à une palette de ressources, internes ou externes, pour explorer les différents possibilités d’apprentissage. Le coaching sert à cela, prendre conscience de ce qu’on vaut, de ce qu’on a à apprendre, auprès de quels types de personnes nous grandissons le mieux ? Où sont nos compétences trop peu encouragées?

Se développer personnellement c’est grandir. Manager c’est faire grandir. Manager c’est donc…. Coacher

Voilà pourquoi on a besoin d'un MANAGER COACH, celui qui dépasse la vision purement fonctionnelle et capitalise sur l’essentiel : l’humain, les valeurs, la vision. Celui qui contribue à ton accomplissement personnel. Celui qui te challenge sur ce que tu as de meilleur.

Car on n’est jamais aussi bon que quand on est heureux !

 Alors que le monde est obnubilé par des carrières à faire, des objectifs à atteindre, des performances à prouver. Il est urgent de développer chez les manager et les équipes une intelligence affective, émotionnelle, une certaine sensibilité à ce qui nous entoure, pour ré-enchanter le monde du Travail. Même si cela signifie peut-être d'oser se dire les choses, parler de Qualité Relationnelle, libérer les « maux » avec un œil à la fois bienveillant, curieux et critique. Pas simple de dire les choses sans froisser...

Il y a fort à parier qu’à l’avenir la spiritualité, la méditation, le niveau de conscience, le développement personnel, le coaching iront en grandissant et deviendront aussi important au lycée que d’enseigner les math ou la géographie !

Personnellement j’aurai aimé m’ouvrir à toutes ces dimensions avant.

Tracer son chemin. Ne pas douter. Oser avoir confiance en soi. Faire confiance à la vie. Savoir là où on est et là où on va… Voilà ce que je dois au coaching,