Pourquoi il ne faut pas libérer Marc Dutroux ! Un psychopathe n’est pas amendable

Les Plaisirs de Marc Page, Blog littéraire de Willy Lefevre - 5 novembre 2018

Dans son nouvel ouvrage, Alessandra d’Angelo revient sur l’affaire Dutroux déjà largement développée dans la presse, mais plus précisément sur l’ouvrage interpellant d’un énième conseil du triste sieur condamné à la prison à perpétuité. Il est reconnu coupable d’enlèvements, de séquestrations, viols et assassinats de jeunes filles. Sans parler de l’élimination de complice.

Révoltée par les arguments de son confrère, l’auteure, se référant à de multiples études, développe une lettre ouverte claire et détaillée montrant que la réflexion tenue par ce nouveau conseil est très interpellant à plus d’un titre.

Peut-on imaginer un plan de reclassement pour ce genre de criminel ? Pure élucubration intellectuelle ou simple recherche d’un buzz médiatique… Allez savoir.

Ou peut-être la porte ouverte à une toute autre réflexion… Malgré une « liberté d’expression », ne devrait-on pas se questionner sur ce qui pousse un homme de loi à se poser en chevalier blanc de la société qui planche sur une interprétation de la Loi qui serait favorable à un monstre.

L’autisme est de ce monde… et il est surprenant de constater qu’il hante les esprits « éclairés ».

À propos de "Pourquoi il ne faut pas libérer Marc Dutroux", critique de Marie-Lorraine WEISS, juriste, attachée de relations - Service des auteurs de la SACD-SCAM) - 25 octobre 2018 :

"Passionnant ! Donc, je ne l’ai pas lâché. N’étant pas Belge j’avais suivi de loin cette sordide affaire, mais sans vraiment la connaitre. Super investigation, résumé de l’histoire et narration, un style très agréable à lire, clair, direct sans pathos ni boursouflures. C’est vraiment très limpide. J’en sais plus sur l’affaire et sur la psychopathie (…) Lorsque vous abordez les dysfonctionnements du système carcéral en laissant de côté le sujet qui est Dutroux, devons-nous comprendre en filigrane qu’il ne faut pas le libérer mais qu’en tout état de cause, il n’a aucune chance de se porter mieux, d’avoir une quelconque rédemption, ni d’être pris en charge de manière convaincante en raison du délabrement de nos institutions ? Son cas déjà intraitable ne peut donc que s’aggraver… et c’est notre faute. La question de la prise en charge reste entière. On connait le bilan accablant des prisons et des écoles en Belgique…au bout du compte on a un système d’enseignement, un système judiciaire, et un système carcéral qui débloquent avec des facteurs psychosociaux qui augmentent les chances de créer des psychopathes. Un bilan sûrement totalement inquiétant. Merci pour cet opus donc ! Je lui souhaite beaucoup de succès !"