Pourquoi la plupart des premiers de la classe ne deviennent pas des dirigeants d'entreprises et comment combler cet écart pendant les vacances
L'un des mythes les plus persistants est que les premiers de la classe sont destinés à devenir les dirigeants des grandes entreprises. Pourtant, les réalités du monde professionnel montrent souvent une image différente. Aujourd'hui, j'aimerais partager deux histoires marquantes de ma vie qui illustrent cette réalité : celles de mes amis d'enfance, Kouame et Digbeu.
L'histoire de Kouame et Digbeu
Kouame venait d'une famille aisée 💼. Ses parents lui offraient tout ce dont il avait besoin : une éducation privée, des vacances luxueuses, et une vie confortable sans aucun souci financier. Il était le premier de la classe, toujours en tête des classements 📚, et ses parents étaient convaincus qu'il réussirait dans tout ce qu'il entreprendrait.
Digbeu, quant à lui, venait d'une famille pauvre 🌾. Il connaissait la souffrance et les difficultés financières dès son plus jeune âge. Ses parents travaillaient dur pour joindre les deux bouts, et Digbeu devait souvent aider à la maison. Malgré cela, il n'était pas premier de la classe, mais il montrait une incroyable résilience, une capacité à s'adapter à toutes les situations, et une détermination inébranlable 💪.
Ce qui a fait la différence
Des années plus tard, en tant qu'adulte, j'ai constaté avec surprise que Digbeu avait réussi à devenir un leader influent dans le monde des affaires 🏆, tandis que Kouame, malgré ses excellentes notes et son éducation privilégiée, avait du mal à trouver sa place dans le monde professionnel.
Kouame avait excellé dans un cadre académique structuré, mais il manquait de certaines compétences essentielles pour réussir en tant que leader. Voici ce qui a fait la différence :
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La souffrance comme source de résilience
La souffrance, lorsqu'elle est acceptée et surmontée, peut forger une résilience et une patience exceptionnelles. Digbeu avait appris à faire face à l'adversité et à en sortir plus fort. Cette résilience lui avait permis de prendre des risques calculés et de flairer les opportunités, même dans les situations les plus difficiles.
Combler l'écart pendant les vacances
Les vacances scolaires offrent une opportunité idéale pour aider nos enfants à développer ces compétences essentielles. Voici quelques suggestions sur la manière de maximiser ce temps :
Investir dans le capital humain de nos enfants
Ce que nous n'avons peut-être pas pu obtenir, nous avons la possibilité de le permettre à nos enfants. En investissant dans le développement de leurs compétences de leadership et en les exposant à des expériences enrichissantes, nous les préparons non seulement à réussir académiquement, mais aussi à exceller dans leur future carrière professionnelle.
En conclusion, les vacances ne doivent pas être seulement un moment de détente, mais aussi une opportunité pour nos enfants de développer des compétences cruciales qui les aideront à combler l'écart entre l'excellence académique et le leadership. En leur offrant ces opportunités, nous contribuons à bâtir un avenir plus prometteur pour eux. N'oublions pas que ce que nous n'avons pas pu obtenir, nous pouvons permettre à nos enfants de l'obtenir.
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Global Operational Excellence Professional | Certified Lean Six Sigma Black Belt
5 moisJe me retrouve particulièrement à travers cette histoire Jean-Jacques Bissouma . La dureté de la vie des le jeune âge permet de développer des compétences inattendues qui te serviront dans ta vie adulte. Et j'aimerai préciser que éduquer son enfant à faire à sa vie adulte à travers des expériences de résilience, de teamwork .... ne rhyme pas forcément avec pauvreté. A mon humble avis, tout est une question de culture et de valeurs familiales (ou de communauté). Thanks JJ
Production Manager
5 moisIntéressant !
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5 moisJ'aime particulièrement l'histoire, J'ai beaucoup de cas similaires et mon histoire en est une.