Pourquoi votre communication devrait davantage parler aux femmes rondes ?
En France, 60 % des femmes s’habillent dans une taille 42 et plus. Vous pensez que, parce que vous n’évoluez pas dans le secteur de la mode, cela ne concerne pas votre activité… Et si vous faisiez une lourde erreur ?
Etre inclusif : une priorité
Si aujourd’hui de nombreuses marques prônent l’inclusivité, d’autres restent encore frileuses à l’idée de communiquer autour de la diversité des corps. Le stéréotype de la femme blanche, jeune et très mince reste la « norme », y compris en matière de communication.
« Il paraît que ça fait rêver », me répondent souvent les professionnels du marketing, mais ce cliché n’est-il pas totalement dépassé et ne joue t-il pas, finalement, un mauvais tour aux communicants ?
Le mouvement body-positive s’installe petit à petit et les femmes revendiquent le fait de ne pas être assignées à leur sexe et à ce que l’on attend d’elles. Elles sont des hommes comme les autres et refusent d’obéir aux diktats les voulant toujours plus blondes, toujours plus sexy, toujours plus minces, toujours plus femmes objet.
Les corps sont multiples et on peut voir la beauté dans cette différence. Les rondeurs sont de moins en moins associées à une forme de « laideur », de « laisser aller ». Les femmes rondes réussissent et deviennent des modèles à qui on a envie de s'identifier.
S'identifier
« S’identifier », le mot est lâché… Et si les pub pour le fromage, le gel douche, les voitures, les voyages, la lessive, les services, en ne jouant pas le jeu de la pluralité des corps ne touchaient plus l’ensemble de leurs cibles ? Si les femmes avaient envie de voir des corps qui leur ressemblent ? Si elles en avaient assez de culpabiliser et de ressentir des émotions négatives en regardant ces publicités ? Si au final c’était un frein à la promotion de tel ou tel produit ?
La question mérite d’être posée.