Pourrait on éviter le divorce?

La famille, dont le couple est le noyau dur, représente le socle indispensable à la construction et à l’épanouissement psychologique des individus qui la composent, parents et enfants. Le contexte familial peut parfois s’avérer toxique quand y règne un climat de violence, qu’elle soit verbale ou physique, avec ou sans la présence de l’alcool.
Quand la famille se délite sous les effets d’une séparation ou d’un divorce, il se produit presque toujours une rupture du lien affectif qui laisse des traces dans l’inconscient des enfants mais aussi des parents.
Nous pensons que beaucoup de divorces pourraient être évités si les partenaires du couple prenaient le temps de se parler lorsque surviennent les premiers signes de discorde. Malheureusement, la plupart du temps, ce n’est qu’au moment de la conciliation, c'est-à-dire quand la décision de se séparer est définitive, qu’on décide en fin de parler pour se dire tout ce qui n’a pu être exprimé pendant des mois, parfois pendant des années. Il est également fréquent de constater, dans le cadre des entretiens « post séparation » que les parents rejouent souvent un scénario familial dont ils ont été les témoins ou victimes. 

Peut-on vraiment prévenir la séparation avant qu’il ne soit trop tard ? Comment éviter le naufrage psychologique des membres d’une famille lorsque la rupture est devenue inéluctable ? Quelles sont les conséquences des prises  d’otages psychologiques ou physiques des enfants ? Peut on réparer les effets du syndrome d’aliénation parentale ?

Ce sont quelques-uns des thèmes qui seront abordés lors de la soirée organisée par l’AFORPEL le 28 septembre prochain au Fiap Jean Monnet, 30 rue Cabanis 75014 Paris.