Projet: concevoir des villes résilientes et pérennes
Affiche d'un évènement-concours sur le même thème, il y a quelques années (source: inconnu)

Projet: concevoir des villes résilientes et pérennes

J’ai du temps,

J’ai de l’énergie,

J’ai de la motivation,

J’ai des connaissances,

J’ai des ambitions,

J’ai un projet,

Et tout ce qu’il me manque c’est les contacts,

Le réseau pour faire le premier pas vers l’infini et au-delà.

Je ne suis pas un génie, je suis un anonyme parmi des milliards d’individus semblable, qui aspirent à un monde meilleur, ou plutôt DES mondes meilleurs, riche de cultures, de savoirs, de bienveillance, de ressources, d’innovation mais aussi de stagnation, de repos.

Je n’ai que faire des conflits, de la politique, de la religion, des médias, toutes ces choses chronophage et stérile. J’aspire à bâtir les villes de demain, des endroits adaptés à chacun, à prospérer et s’éduquer sans avoir à faire le choix entre les deux, bénéficier des ressources vitales sans avoir besoin de les payer. Impossible me direz-vous ? Savez-vous à quel point le monde à changer en seulement 10 ans, que nos connaissances médicales ont doublé sur cette simple période, et c’est surement le cas dans de nombreux autres domaines : Informatique, robotique, Physique, Biologie, DIY,… En vrai nous n’avons pas besoins de nouvelles technologies pour changer le monde, tout est là, grâce aux Internets, on a juste besoin de volonté globale.


Au cours des dernières années, j’ai pu apercevoir à quel point une entreprise est complexe à faire grandir, entre les aspirations des clients, des fournisseurs, des investisseurs et mêmes des employés, la maintenance des machines, la création et le maintien des processus d’actions… Et les saisonnalités des produits et services. Le moindre rouage peut affaiblir un système, doit régulièrement se remettre en question et passer par des moyens détournés pour pouvoir simplement… Survivre.


Les êtres vivants mangent, dorment et font leur besoin toute l’année. Par définition, une seule entreprise ne peut être efficiente en permanence dans sa tâche, Il faut différents acteurs à différentes échelles pour soutenir la communauté et ceux-ci sont forcément en concurrence au gré des saisons. La concurrence n’est plus une méthode soutenable pour réguler la distribution des ressources, nous avons besoin de centraliser les actions et les volontés, c’est déjà ce que font les administrations. Mais elles le font avec la lenteur d’une troupe d’éléphants quand derrière les technologies se démocratisent à la vitesse du son. Nous avons besoin que nos décisions suivent la vitesse et l’efficacité de nos acquisitions. J’insiste, ce n’est pas une envie, c’est un BESOIN. Et c’est ce à quoi s’attèlent les administrations. Quand on y réfléchit d’ailleurs, la ville est simplement l’évolution naturelle d’une entreprise : Elle coordonne de nombreuses ressources, autant matérielles qu’humaines, dans différents lieu et dans différentes périodes tout en supervisant des améliorations régulières sur les structures. Et pourtant nous cantonnons ça à la politique ; l’impact d’innombrables vies entre la volonté de gens qui n’en ont ni les connaissances, ni les moyens de leurs ambitions : c’est le grand mystère de ma vie ?

J’ai l’envie d’entreprendre un projet, mais pas simplement une entreprise, je veux concevoir des villes résilientes, pérennes dans leurs évolutions au milieu de leur sol et leur climat, en y ajoutant un réseau efficace de distribution des ressources de base, à la fois locale et globale par une régulation raisonné des marchés, nombre d’entre elles peuvent être produites sur place ou au moins échanger avec les voisins. La nature nous offre une capacité très interessante : la reproduction, capable de faire des copies, tout comme nous commençons à démocratiser les impressions 3D. Oserai-je dire des besoins de base gratuit pour leur citoyens et voyageurs (eau, énergie, nourriture, santé, transport, logement) grâce à des quotas minimum ( ex : 10L d’eau par jour/personne gratuit – Des plats équilibré basique distribué dans les cantines urbaines midi et soir)

Quand j’étais petit, on me disait qu’on était 7 milliards sur la planètes et que c’était trop, et effectivement on était trop autour de moi, alors je ne voulais pas d’enfants. En grandissant, j’ai découvert que sur ces 7 milliards : un tiers vivait en ville et les deux tiers à la campagne. Les villes sont très denses et cette population ne concerne qu’à peine 5% des terres, là où à la campagne, de petites communautés sont très dispersé… C’est absurde ! Car d’un coté, on a une population dense et cultivé mais complètement incapable de répondre à ses besoins de base, et de l’autre, de nombreuses populations répondant à leurs besoins mais accumulant les retards techniques et logistiques (approvisionnement en pièces et services divers, santé notamment). Peut-être avons-nous besoin de trouver un équilibre de densités et de créations de réseau ?

Connaissez-vous la diagonale du vide ? Cette étrange zone en France allant de Strasbourg jusqu’au Pyrénées et regroupant les 5 départements les moins peuplés du pays. Cette région est extrêmement riche en ressources naturelles mais aucune économie stable ne permet un développement de communautés suffisamment dense, notamment car éloigné de réseaux fluviaux principaux, il me semble. Et si au lieu d’avoir 36.000 villes comportant 1500 grosses communautés pour 30.000 villages à l’abandon, on optait pour 12.000 villes résilientes avec une population d’environ 50.000 habitants répartit sur 10km² (oui oui ça fait 600 millions d'habitants!) et entre chacune un faible réseau de transport mais bien répartis (20-50-100km entre les destinations), à la fois facile à entretenir et à remplir…

A ce moment de la lecture vous me prendrez surement pour un fou, je suis en train de dire de révolutionner entièrement les structures françaises…

NON, je vous propose simplement une, ou plutôt des expériences sociales pour réaliser le potentiel de nos terres, relancer un exode comme l’après-guerre, mais pas rural cette fois, plutôt citadin. Choisir une zone à urbaniser avec sa communauté et toutes celles voisines. Pourquoi pas une ruée vers l’or vert : replanter des zones d’agroforesterie autour de zones habitables définis, elles-mêmes centrés autour de centre culturelle avec des médiathèques, des fablab et même des cantines en libre service, directement approvisionné par les alentours. Tout cela dans un projet pensé et réfléchis pour être le plus efficient et transparent possible, où chacun peut apporter sa pierre à l’édifice dès qu’il le souhaite. Avec bien sur autour un réseau de données bien coordonnées et intuitive pour gérer et informer des divers besoins régulièrement, tout en prévenant les anomalies (Pénuries, surplus, abus, vol, contamination, etc…) et proposant des solutions adaptés.

Et tout ces projets, ils existent DEJA ! je n’invente rien : EPCOT, Auroreville, OneSmallTown, MBER, même Barcelone ou Paris ont à la base été pensé sur ces modèles. Je sais qu’il y a des tas de gens qui veulent remettre du cœur dans leur communauté, à commencer par les maires. Rien n’empêche de lancer un nouveau prototype plus moderne, passer des simulations de colonies à un vrai projet utile à tous. Rassembler des volontaires, et des experts, des urbanistes, des architectes, mais aussi des géologues, des hydrologues, des climatologues, etc… pour concevoir des modules qu’on pourrait assembler au gré des besoins du terrain (l’accès à l’eau, les zones fertiles, élevage, habitations étudiants, familial et retraités), etc… Tout cela entouré d’un panel de technologie adapté, basse consommation et haut rendements, dit « low-tech », et au débit mesuré, et contrôlé.

J’avais appellé ce projet « Walkin city », et en plus de commencer à poser des bases de réflexion, j’avais commencé à me demander si je pouvais appliquer les concepts sur le terrain via des missions humanitaires, malheureusement je n’ai pas réussi à rentrer dans le réseau. A tous ceux qui ont eu le courage de me lire jusqu’à la fin, je lance un appel à l’aide, des pistes de réflexion, de volonté, pour se lancer dans cette aventure ou me permettre d’acquérir plus d’expérience via des propositions de projets existant. Je serai ravi d’en discuter plus en détail dans les commentaires ou autour d’un verre .

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