Prologue à notre monde contemporain
Le président Macron s’est risqué à comparer notre époque à l’ambiance de l’entre-deux guerres. D’autres ne cessent de nous rappeler que l’histoire bégaie ou se répète. Je me suis amusé à reprendre un texte vieux de trois ans qui aborde justement, en NEUF chapitres, « le prologue à notre époque » à l’occasion d’une réflexion sur l’évolution du travail. Je suis convaincu que vous serez nombreux à rester songeur après l’avoir lu.
PARTIE QUATRE - Pendant ce temps la France reste soumise aux cafouillages du régime parlementaire. Les partis royalistes et bourgeois se livrent à des luttes politiques d’influence aussi peu soucieuses qu’aujourd’hui du bien commun. Les rivalités haineuses, les disputes entre « monarchistes » et forces républicaines émiettent les pouvoirs législatifs et rendent difficiles toutes évolutions et innovations sociales. Comme aujourd’hui les conservateurs (les monarchistes) refusent tout risque qui pourraient déstabiliser l’ordre ancien alors que les radicaux de gauche considèrent les actions réformatrices insuffisantes. Malgré cela des hommes d’exceptions (Jules Ferry, Léon Say, Jules Grévy…) vont arriver à faire voter des lois donnant plus de liberté aux commerces, artisans et à la presse, à l’école au détriment d’ailleurs des écoles confessionnelles. Attitude qui restera un marqueur de l’idéologie de la gauche avec pour nouvelle religion « la laïcité, rien que la laïcité ! », plus tard la gauche travaillée par l’idéologie marxiste, puis communiste, élargira son fonds de commerce en vouant aux gémonies tout ce qui touchait à la libéralisation de l’économie.
Par voie de conséquence au fur et à mesure que la compétitivité s’intensifiait entre les nations, les tenants d’une économie encadrée vont étrangler notre développement par un excès de régulation et de règlementation. Les mêmes erreurs engendrant les mêmes conséquences : on retrouvera cette manie d’un Etat envahissant de plus en plus la sphère privée et celle de la gouvernance des entreprises.