Proposer un salaire en phase avec le marché de l’emploi pour attirer (plus rapidement) les (bons) candidats



Dans un marché de l’emploi cadre tonique, les candidats se retrouvent en position favorable pour négocier leur salaire, surtout lorsqu’ils sont expérimentés. Les recruteurs qui n’ont pas encore intégré cette situation doivent souvent dépasser leur budget.

Lorsque le salaire à l’embauche excède ce qui était prévu par l’entreprise. Le marché de l’emploi cadre est favorablement orienté avec un haut niveau de recrutements et une mobilité accrue des cadres. Les salaires obtenus par les cadres nouvellement embauchés reflètent ce contexte où les difficultés de recrutement s’intensifient. Ainsi, dans 1 cas sur 4, le recruteur accorde un salaire se situant au-dessus de la fourchette qu’il avait envisagé au moment de la publication de l’offre d’emploi.

L’expérience professionnelle et les difficultés à attirer des candidats, facteurs d’ajustement à la hausse. L’expérience du candidat, notamment, explique ce phénomène de réévaluation du salaire. Ainsi, les cadres ayant 10 à 20 ans d’expérience à faire valoir réussissent pour plus d’un tiers d’entre eux à obtenir du recruteur plus que ce qu’il avait envisagé. Ce décalage traduit aussi les difficultés à recevoir des candidatures adéquates et un marché de l’emploi où de plus en plus de candidats sont en position de négocier.

 Il est donc essentiel pour les recruteurs d’évaluer le salaire à proposer en prenant en compte l’état du marché de l’emploi, ce qui rendra leurs offres d’emploi plus attractives auprès des profils les plus convoités. Cela leur permettrait de finaliser plus rapidement l’embauche du cadre… et d’éviter de dépasser le budget alloué au poste.



Source : Apec, Les salaires à l’embauche des cadres – édition 2018, septembre 2018


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