Quand la sécurité du tunisien fait débat, le numérique est-il une solution ?

J’ai suivi avec préoccupation le reportage diffusé, hier soir, sur la chaine ElHiwar Ettounsi traitant de la hausse de criminalité en Tunisie en 2017.

Malgré les efforts continus des forces de sûreté nationale, le phénomène de crimes rituels perdure et cause une psychose chronique chez beaucoup d’entre nous.

Comme le montre le reportage, on assiste en 2017, à une augmentation des actes criminels perpétrés à l’encontre des personnes et des biens par les braquages, les vols, les extorsions et divers harcèlements sur la voie et dans les institutions publiques, dans les moyens de transport, mais encore dans nos espaces privées.

Les analystes rapportent que cette violence est la conséquence naturelle de la baisse du pouvoir d’achat, de l’augmentation du chômage, de la pauvreté associée à une culture de l’argent facile et d’oisiveté.

Face à la dégradation de la sécurité du tunisien, le numérique (Internet et dispositifs de surveillance) serait-il la piste la plus adéquate pour ré-établir la confiance, et ré-apprendre à vivre ensemble ?

Comment penser l'articulation entre ville, sécurité et technologie en ces temps troublés ?