Quelle place pour l'ophtalmo ?
Le 2ème remarque : le fond d'œil qui n'est plus un examen mystérieux réservé à l’ophtalmologiste : il est maintenant photographié et analysable par un autre médecin, par d'autres ophtalmos, y compris à distance. Et bientôt, en routine, par l'intelligence artificielle.
La possibilité de prendre et de conserver une photo du fond d’œil est un progrès technologique qui semble banal mais, en fait, il modifie l’organisation des soins oculaires : le passage systématique par l’ophtalmo n’est plus une obligation. La lecture de la photo en différé est aussi efficace pour dépister les atteintes de la rétine et du nerf optique que la consultation présentielle. L’utilisation de IA diminuera encore la nécessité de l’ophtalmo en presentiel dans le contexte du premier recours.
Aujourd’hui un orthoptiste bien formé et accompagné peut faire face à 80% de la demande d'une patientèle non sélectionnée.
Demain la suite à 6h
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8 moisVotre réponse est particulièrement éclairante ! Merci. En complément de vos articles bien documentés, on pourrait en tirer la conclusion que demain, la technologie aidant, il ne serait pas inenvisageable de conditionner l’ordonnance de renouvellement d’équipement optique à un examen complet : segment antérieur et postérieur de l’œil.
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8 moisCette apparente facilité, permise par le développement des nouvelles technologies, ne devrait-elle pas permettre (et rendre incontournable) le recours systématique aux clichés cornéens lors de tout renouvellement ? Les bénéfices en termes de dépistage et de prévention des pathologies ophtalmiques sont réels, et l’accroissement des protocoles qui passent à côté aujourd’hui, ne tire pas pleinement profit de ces nouveaux potentiels.