Quelques réflexions sur le leadership et le courage (13/16)
Exercer un véritable leadership c’est favoriser l’être plutôt que le paraître, les actions plutôt que les activités et l’intérêt général plutôt que les intérêts particuliers. Cela demande du courage et de l'humilité, connaissance de soi et une bonne dose de sécurité intérieure. *
Un bon manager, tout comme un directeur ou directrice d'école, pratique le doute sans la méfiance, l’espoir sans la témérité, l’ouverture sans la transparence de façade et l’accueil sans la condescendance. C'est en agissant ainsi qu'il devient le repère sur qui l'on peut compter. *
Tout leader doit chercher à maintenir l’équilibre entre agir et laisser agir. Mais pour ce faire, il lui faut à la fois bien se connaître, être relativement sécure et avoir confiance en ceux dont il a la responsabilité. *
Le savoir-faire du directeur ou de la directrice d’école dépend de l’équilibre à maintenir entre la fidélité à sa vision, sa flexibilité devant les circonstances particulières et sa sensibilité à la perception des autres à son endroit. Tout cela provient de son savoir-être. *
L’échec est une formidable source d’apprentissage que nous cherchons à éliminer de l’école, par peur de la controverse. La pandémie nous rappelle qu’à trop vouloir le gommer nous passons à côté de l’essentiel qui est d’apprendre à apprendre de nos erreurs pour progresser. *
Toute évaluation sans réelles conséquences est comme un choix non assumé. Maintes fois répétée, elle incite à la délinquance et provoque un sentiment d’injustice chez ceux et celles qui respectent les règles. À la longue, le sens moral s’en trouve amoindri. *
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L’occupation d'un poste d’autorité ne fait pas de son détenteur ou sa détentrice un leader. Le poste ne fait que fournir l’occasion de pouvoir manifester son leadership ou de laisser percevoir le vide derrière les apparences. Plus le poste est élevé, plus cela devient visible. *
On rend un très mauvais service aux gens en banalisant l’échec plutôt qu’en le balisant. Ce faisant, on laisse croire que l’échec ne fait pas partie de la route vers le succès alors que le meilleur apprentissage vient de notre capacité à le dépasser plutôt que de le nier. Et cela commence dès l’école ! *
Le véritable leader se détermine non pas tant par le rôle qu’il ou qu’elle occupe mais par l’intention qui caractérise ses actions envers les autres. Il en est ainsi du directeur ou de la directrice d'école envers les enseignants et de ceux-ci envers leurs élèves. *
Le courage est aujourd’hui une qualité rare chez nombre de nos dirigeants d’entreprises publiques et privées. C’est cette absence de courage qui permet à certains d’imposer beaucoup plus facilement leur vision intolérante d’un monde tout aussi intolérant ! *
Le dirigeant, s’il est un véritable leader, a surtout besoin, aujourd'hui, de courage; non pas tant pour affirmer son leadership mais pour pouvoir résister et tenir tête à tout ce qui pourrait le faire dévier de sa responsabilité à l’égard des autres. Cela ne s’enseigne pas ! *
travailleuse sociale at Serespro
4 moisJ aime beaucoup votre énoncé. Malheureusement, je constate régulièrement que l image, le paraître prend le dessus dans le réseau et même au communautaire et ne donne pas les résultats concret auprès de la clientèle vulnérable…