Quels traitements pour les cols secs et les cols humides face aux dernières chaleurs
L’accélération du dérèglement climatique et de la dégradation des écosystèmes, nous invitent à repenser notre façon de produire et notre façon de travailler.
Le comportement des entreprises vis-à-vis des dernières chaleur, a tracé une nouvelle division de travail qui semble se dessiner sur le terrain, entre « les cols secs et les cols humides », ceux qui travaillent dans des ambiances maitrisées et ceux qui activent en plein air et dans les chantiers du nord ou du sud :
- Ne faut-il pas dès à présent réfléchir à la définition des seuils de tolérance à l’exposition aux températures de travail. La question se pose en Algérie, comme ailleurs, car même dans la plupart des pays d'Europe, aucune limite de température maximum n'encadre le travail,
Le Conseil économique, social et environnemental, en France a déjà donné un avis qui s’inscrit dans le contexte d’une accélération du dérèglement et qui répond aux préoccupations actuelles du monde du travail et alerte sur l’aggravation future de certains facteurs de risques Professionnels, en particulier l’élévation des températures.
Trois axes de préconisation sont proposés :
Penser la santé au travail en relation avec les politiques de prévention (I) ;
La mobilisation nécessaire dans les entreprises, les branches pour accélérer la prise en compte des risques environnementaux (II) ;
Élargir les conditions du débat démocratique au travail sur l’exposition de la sante aux risques professionnels et environnementaux (III).