A quoi sert le Ministère de la Culture ?
Vous vous demandez peut-être à quoi sert le Ministère de la culture et de la communication ?
C’est assurément une bonne question.
Deux éléments de réponse recueillis ce jour, sur le Bulletin officiel des marchés publics (BOAMP) d’une part, et (grâce àFrançois Deschamps via FB) sur La Gazette des communes, d’autre part.
-UN-
Étude relative au développement d'équipements touristiques marchands au sein des sites patrimoniaux en France.
L’essentiel du marché
Nom et adresse officiels de l'organisme acheteur :
Ministère économie finances industrie
Objet du marché :
réalisation d'une étude de faisabilité relative au développement d'équipements touristiques marchands au sein des sites patrimoniaux en France.
Lieu d'exécution des travaux, de livraison fournitures ou de prestation des services :
France métropolitaine
Caractéristiques principales :
Marché d'étude à prix forfaitaire passé par un groupement de commande constitué du ministère de l'économie et des finances représenté par la direction générale des entreprises (DGE), du ministère de la culture et de la communication représenté par la direction générale des patrimoines (DG patrimoines) et de la Caisse des dépôts et consignations (CDC)
Date limite de réception des offres :
01/12/2016 à 00h00
Critères d'attribution : Offre économiquement la plus avantageuse appréciée en fonction des critères énoncés dans le cahier des charges (règlement de la consultation, lettre d'invitation ou document descriptif).
Références complètes : Avis n°16-161787
- DEUX-
Les éditeurs mettent la pression sur les collectivités.
© La Gazettte des communes. Par Hélène Girard •
De semaine en semaine, les responsables d’équipements de lecture publique sont de plus en plus nombreux à voir arriver sur leur bureau des courriers transmis par le DG de leur collectivité. Ces lettres émanent de la Société civile des éditeurs de langue française(SCELF).
Cette société de perception et de répartition des droits d’auteurs représente quelque 300 éditeurs. Elle est mandatée par ces derniers pour percevoir les droits d’auteurs générés les adaptations des œuvres.
Or, tout au long de l’année, les bibliothèques organisent des animations littéraires, des « lectures publiques » d’extraits ou d’œuvres intégrales.
Sollicitée par ses adhérents, l’Association des bibliothécaires de France (ABF) doit rencontrer les représentants de la le 14 novembre 2016. « Dans un contexte de baisse budgétaire, nous défendrons les bibliothèques comme lieu de promotion et d’accès à la lecture, plaide Xavier Galaup, président de l’ABF. Une éventuelle taxation risquerait de se faire au détriment des animations en bibliothèque. Nous espérons avoir une marge de discussion. Car, des acquisitions d’ouvrages aux animations, les bibliothèques contribuent pleinement à promouvoir la littérature et l’édition. » De son côté, la SCELF, à ce stade, n’a pas souhaité expliquer sa démarche à la Gazette.
Les bibliothèques ne sont pas les premières à qui la SCELF demande le versement de droits d’auteurs. Théâtres, radios, télévisions y sont déjà soumis de longue date. « La grande différence, c’est que les bibliothèques ne font pas payer l’accès aux animations qui proposent des lectures publiques, fait valoir Xavier Galaup. Elles ne sont pas des structures qui réalisent des bénéfices à l’occasion de manifestations culturelles. » Pour l’heure, la balle est donc dans le camp de la SCELF.
Cet article a été publié sur mon blog