Réforme de l'imposition des entreprises

La RIE 3 présente une chance pour la Suisse

Admettons-le, sans la pression internationale, la Suisse n’aurait peut-être pas mis fin aux statuts fiscaux, qui permettent à certaines entreprises internationales actives à l’étranger de bénéficier d’une imposition très privilégiée. C’est vrai, elle aurait pu ne pas le faire. Elle se serait alors retrouvée black listée comme paradis fiscal et lourdement pénalisée pour cela. Elle aurait aussi pu le faire au dernier moment, en adoptant, sous la contrainte, des mesures imposées par l’étranger et qui ne lui conviennent pas. Elle a décidé de faire autrement. Elle a anticipé, et imaginé une réforme adaptée à sa réalité économique, favorable à l’ensemble des entreprises du pays et qui permette de maintenir sa compétitivité au niveau international, et donc les emplois. Bien joué !

La réforme sur laquelle nous allons voter le 12 février prochain est équilibrée, équitable et intelligente. La rejeter, c’est prendre le risque de se faire imposer demain une réforme qui pénalise la Suisse. Nous n’avons pas le choix.


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