Réforme des retraites : l’appel aux députés

Réforme des retraites : l’appel aux députés



En ce mercredi 16 mars, la mobilisation des syndicats contre la réforme des retraites s’est poursuivie.


Ne votez pas cette loi ! 


Le gouvernement comptait encore les voix en faveur de son projet ce matin pour savoir s’il obtiendrait une majorité alors que les députés devaient décider à 15h du sort qu’ils donneraient à la réforme des retraites.

En parallèle, les numéros un des huit organisations syndicales de l’intersyndicale se sont retrouvés, à 12h30, devant l’Assemblée nationale pour une déclaration solennelle lue par François Hommeril. Ensemble, ils ont appelé les députés à ne pas voter une réforme injuste et inutile, rejetée par l’immense majorité des Français.

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Un dialogue constant avec les parlementaires


Depuis que la réforme a été présentée le 10 janvier, l’intersyndicale a fait preuve d’une pédagogie qui a permis de mettre en avant les conséquences néfastes de cette réforme. François Hommeril a détaillé « Nous avons été dans un dialogue permanent pour essayer de convaincre les parlementaires de ne pas voter cette loi et je pense que nous avons fait un bon travail. Par nos analyses, nous avons contribué à ce que beaucoup d’experts viennent se pencher avec nous sur le texte et fassent comprendre à tout le monde pourquoi cette réforme est non seulement injuste mais particulièrement injustifiée ».

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Violence institutionnelle


Interrogé par la suite, le président de la CFE-CGC a déclaré « Nous sommes venus demander aux députés de ne pas voter le décalage de l’âge légal de départ en retraite de 62 à 64 ans. On vit en France, ce pays qui a contribué à inventer la démocratie en Europe et dans le monde, dans l’incertitude de savoir si le président de la République et son gouvernement suivant leurs petits calculs, suivant leurs perspectives du résultat du scrutin, vont empêcher le vote. C’est une idée de la démocratie que je ne partage pas. C’est une violence institutionnelle insupportable ». 

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L’intersyndicale assumera ses responsabilités


« Si la loi passe par le 49.3 on continuera à appeler à la mobilisation, à faire face à notre responsabilité, qui est de représenter le mouvement social. Parce que ce mouvement n’est pas né de nulle part. 90% des travailleurs rejettent ce projet.  Ça  n’est pas parce que le gouvernement use de la violence institutionnelle du 49.3 qu’on va arrêter de faire notre travail ».

 

A 15h, le gouvernement a annoncé qu’il aura recours au 49.3.

A 19h30, l'intersyndicale a annoncé dans un communiqué une nouvelle mobilisation le 23 mars.

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Loic ZIMMERMANN

coordinateur travaux et arrêt chez Total

1 ans

on lâche rien

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