Réseaux sociaux : de résistante à promotrice... enfin presque !
La première fois que j’ai entendu parler de “social” j’ai répondu : je ne suis absolument pas sociable ! Et regardez-moi aujourd’hui ! Cette semaine, j’ai présenté Sociabble avec Xavier Monty à un public de responsables RH et communication interne. Xavier, qui m’a convaincue de me lancer dans l’aventure du social media, alors que je résistais vaillamment, doit être ici remercié.
Pourquoi résistais-je ?
Je fais partie des personnes qui séparent leur vie privée et leur vie professionnelle. Pour moi, à ce moment-là, et sans doute parce que je suis un peu plus vieille que la génération du millénaire, les réseaux sociaux constituaient un dangereux mélange de privé et de professionnel. Bien sûr si votre vie professionnelle se confond avec votre vie privée, vous n’avez aucun souci à vous faire.
Deuxième explication de ma résistance : le temps. Comment survivre dans le flux ? Il y a tellement d’informations sur les réseaux sociaux ! Vous pouvez rater une information importante tout en consacrant du temps à des informations nettement moins intéressantes. Autant ne pas y aller ! Si cela est vraiment important, cela finira bien par arriver jusqu’à vous.
Enfin, je pensais que la Critique de la raison pure de Kant dépassait largement les 140 caractères. Comment penser en 140 caractères ? Je suis sans doute très française en écrivant cela, et il est très probable que j’ai été un peu trop exposée à « l’art de la dissertation » quand j’étais jeune.
Tous ces éléments font de moi la personne qui pourrait vous convaincre d’utiliser les réseaux sociaux, … d’autant plus que je n’y résiste plus vraiment.
La transformation
Comment suis-je devenue adepte des réseaux sociaux ? Eh bien, afin de répondre à la problématique vie privée vie professionnelle, j’ai décidé d’utiliser les réseaux en fonction des récepteurs. J’utilise chaque jour Chatter en communication interne, j’ai un compte Twitter et un compte LinkedIn – vous l’avez sans doute remarqué, puisque nous sommes ici sur LinkedIn ! – et un Instagram ouvert à mes amis. Je me suis livrée à un exercice marketing basique : des cibles, des auditoires, des contenus adaptés… Et vous pouvez toujours créer deux comptes sur le même réseau avec des objectifs différents, l’un privé, l’autre professionnel.
J’ai surmonté la question du temps avec une organisation simple : je consacre chaque jour 45 minutes environ à mes comptes sociaux matin, midi et soir. Chatter constitue une exception car c’est un outil de travail. Outil de travail : c’est bien là une cause fondamentale d’utilisation. J’ai également configuré des alertes, uniquement sur des points très importants pour moi, et je reçois des notifications.
Sociabble m’a aidé à gérer mon temps. Je sais que je dois maintenir un flux régulier, et quand je n’ai pas le temps, j’utilise Sociabble pour RT. J’ai choisi des thèmes pertinents au regard de mon activité et cela fonctionne.
Le troisième point était clairement le plus délicat. 140 caractères : vraiment ??? A ce stade, dans ce billet, j’ai dépassé les 3 077 caractères. Dieu merci, Twitter m’a entendue ! Plus sérieusement, Sociabble m’a montré comment créer des billets courts. J’y ai trouvé des exemples. Je dois dire que mon expérience en communication interne a fini de me convaincre. Les collaborateurs ne lisent pas, ne regardent pas quand c’est trop long. J’espère que vous êtes encore là, en train de me lire ! Même en interne, un auditoire n’est pas captif par essence. Les collaborateurs ont toujours le choix : ne pas lire, ne pas regarder. Faites court, et vous aurez peut-être une chance !
Je suis presque “sociale” à présent. Merci à Camille Laval qui nous a invités à partager notre expérience autour de Sociabble, et à Xavier qui m’a fait découvrir les arcanes des réseaux sociaux. Vous pouvez maintenant me suivre, aimer et partager ce billet !
PS: for English version please take a look to my previous post.