Résolution n° 3
Bonjour toutes et tous,
Si les anglo-saxons privilégient les vœux sur décembre, nous les prolongeons jusque tard en janvier. Cela me laisse donc la liberté de vous distiller mes résolutions encore un moment.
Résolution N° 3
Je baserai celle-ci-ci sur l’intervention de Frédéric Descrozailles, hier soir, 5 janvier sur LCI. Et notamment (le débat fut très riche) sur le rappel de l’adage : « Nous sommes responsables de ce que nous faisons, et surtout de ce que nous laissons faire ».
Il est une certitude dans le fait que des casseurs (de tous genres) profitent sans scrupule de ce mouvement sincère et profond.
Mais sur les images de violence, nous distinguons aussi d’autres genres d’individus. Ceux qui poussent « aux crimes » et ceux « qui ne disent mot sur les plateaux TV consentent ». Et nous sommes témoins, sous l’effet de groupe, de la résurgence de la bête humaine qui est en nous, d’où une acceptation, voire un encouragement à la destruction.
A force de protéger, nous avons oublié la sanction. La loi est valable pour tous. Y compris aux casseurs, gilets jaunes entraînés dans ce tourbillon, y compris les lycéens qui s’octroient le droit de brûler et saccager.
Qu’ils soient, inconsciemment ou non, corrompus dans le feu de l’action, nous pouvons le comprendre, qu’ils ne soient pas contraints à réparer, par toutes formes à déterminer, me laisse à penser que la société laisse faire, par bonté sociale. Par appréhension de l’image véhiculée. Il faudrait, poser des limites, être à l’inverse guidé par la constitution complexe de l’Homme. De son humanité.
Pour l’humanité de demain, soyons plus ferme aujourd’hui.
A demain