Résumé rédigé par un autochtone sur la situation qui prévaut en Nouvelle-Calédonie
Les ressources minières de Nickel sont le principal nerf de la guerre et maintien du réseau FrancAfrique en Nouvelle-Calédonie, elles représentent 1/4 des réserves mondiales. Message d’un ami kanak, à lire attentivement. (rentré depuis 8 mois à Nouméa)
“ Chers frères et sœurs panafricains,
La Nouvelle Calédonie est depuis une semaine dans une situation de quasi guerre civile.
Aujourd'hui on compte officiellement 7 morts dont 2 gendarmes, 3 kanak (mélanésiens, peuple premier), 1 futunien (éthnie polynésienne) et 1 caldoche (descendants de bagnards ou descendants d'anciens colons).
La Nouvelle Calédonie est un territoire français non autonome à décoloniser reconnu par l'ONU en 1987. C'est un archipel qui compte plus de 270 000 habitants avec 19 000 km2 de superficie et environ 1,3 millions de km2 de zone économique exclusive (zone maritime) soit l'équivalent à la superficie du Mali. La monnaie est le franc des colonies françaises du pacifique (CFP) avec les mêmes caractéristiques que le franc CFA.
La Nouvelle Calédonie a été colonisée par la France le 24 septembre 1853 sous le règne de Napoléon III. Elle a servi de bagne : la France a envoyé ses prisonniers le plus souvent des algériens et autres détenus violents et des condamnés à morts. Ils ont été envoyés en Nouvelle Calédonie pour qu'ils y purgent leurs peines.
Les kanak n'ont jamais accepté la présence et la domination française sur l'archipel. Ils se sont révoltés et ont été massacrés et parqués dans des réserves. Ils n'avaient pas la liberté de circuler. Selon certaines sources, les kanak étaient entre 100 ou 200 000 avant l'arrivée des français mais avec le massacre des insurgés kanak ils ne seraient plus que 20 000 au début des années 1900. Il y a eu deux grandes révoltes kanak en 1878 et en 1917 menés respectivement par les grands chefs Ataï et Noël. Ils ont été décapités. La tête d'Ataï sera envoyé à Paris comme trophée de guerre par la puissance coloniale française. Lors de cette période d'affrontements les plus durs ont été exilés en Australie, en Polynésie française ou encore en Afrique (Djibouti). Entre 1853 et 1957 soit près de 104 ans, les kanak n'avaient pas la nationalité française, ils étaient de simples sujets de la France régis par le code de l'indigénat. N'ayant pas la nationalité française ils ne pouvaient pas non plus voter ou encore aller à l'école, au collège, au lycée et à l'université. Pire, ils n'avaient pas accès aux grands centres de soins de la capitale Nouméa comme les autres citoyens français. Durant cette période, environ 1000 kanak ont été envoyés en Australie pour travailler dans les champs de cannes à sucre. La très grande majorité ne reviendront jamais de cette déportation. En 1931, 80 kanak ont été exposés à Paris lors de l'exposition coloniale internationale. Le grand père du footballeur et champion du monde en 1998 Christian Karembeu faisait partie de ces kanak exposés à Paris. Durant cette période, les chants, les danses, les langues maternelles ont été interdites. Les autorités françaises organiseront même le pillage des sculptures et œuvres d'art kanak pour les exposer dans les musées en France ou encore pour les vendre à de grands collectionneurs.
Avec la loi Deferre et la vague d'indépendance dans les anciennes colonies françaises en AFRIQUE à la fin des années 50 et au début des années 60, les kanak acquièrent progressivement des droits.
La Nouvelle Calédonie a connu plusieurs statuts politiques (près de 10 statuts politiques) depuis la prise de possession en 1853. Aucun autre territoire français n'a connu autant de statuts politiques. Pourquoi ? D'abord parce que la Nouvelle Calédonie dispose d'un trésor dans son sous-sol: le nickel que l'on appelle ici "l'or vert " (couleur du nickel). La Nouvelle Calédonie détient 1/4 des ressources mondiales de nickel. Cette richesse est aussi son malheur puisque l'état français va maintenir la Nouvelle Calédonie coûte que coûte contre la volonté d'émancipation et d'indépendance des kanak. Dans les années 1970, les premiers partis politiques indépendantistes kanak voient le jour et à chaque élection ils progressent jusqu'au moment où au début des années 80 ils sont majoritaires à l'assemblée territoriale. Pour contrer la progression des kanak dans les années 70, l'état français organise la "colonie de peuplement" via la circulaire de Pierre Messmer premier ministre à l'époque qui favorise l'installation des français en Nouvelle Calédonie. Malgré ce stratagème, au début des années 80 les indépendantistes et les autonomistes sont finalement majoritaires à l'assemblée territoriale. Les opposants à l'indépendance (majoritairement des descendants d'anciens colons et d'anciens bagnards) n'acceptent pas le résultat des urnes et organisent des troubles à l'ordre public dans la capitale Nouméa. Face à la situation, l'État français saisit l'occasion pour reprendre le pouvoir. Éclate ainsi une guerre civile entre 1984 et 1988 que l'on appelle la période "des évènements" où plusieurs kanak sont tués ainsi que des anti inpdépendantistes et des gendarmes soit plus de 70 personnes.
Pour ramener la paix Jean-Marie Tjibaou leader indépendantiste kanak du FLNKS et Jacques Lafleur leader anti indépendantiste du RPCR signent un accord de paix à Matignon en 1988. C'est "l'accord de Matignon" qui prévoit une période de 10 ans au terme duquel un référendum d'autodétermination sera organisé pour consulter les calédoniens s'ils sont favorables ou pas à l'indépendance.
En 1998, les indépendantistes kanak ne souhaitent pas participer au référendum car ils souhaitent disposer de vrais outils institutionnels, politiques et économiques pour préparer l'indépendance. Un nouvel accord est trouvé et sera signé à Nouméa le 5 mai 1998. C'est l'accord de Nouméa. Pour éviter qu'à chaque élection présidentielle, législatives et à chaque gouvernement l'opportunité de modifier le statut de la Nouvelle Calédonie, l'accord de Nouméa est constitutionnalisé. Juridiquement cela permet de rendre la modification du statut de la Nouvelle Calédonie difficile. Pour modifier cet accord il faut donc pouvoir trouver un consensus large soit 3/5 du congrès de Versailles. Cet accord repose sur deux piliers importants :
(1) le "rééquilibrage" (institutionnel) qui permet à la Nouvelle Calédonie d'avoir son propre gouvernement collégial, un congrès (équivalent à l'assemblée nationale qui vote ses propres lois selon ses propres compétences), un sénat coutumier qui permet aux aires coutumières de donner des avis à des projets de loi et enfin des provinces dotées de moyens et de compétences réelles.
Le second pilier (2) "l'émancipation" avec un programme d'accompagnement et de formation de cadres calédoniens....
Pour faire vivre et impulser une dynamique d'ensemble la Nouvelle Calédonie est dotée de plusieurs compétences qui lui garantit une large autonomie dès 1998. Progressivement d'autres compétences seront transférées avec la particularité que toute compétence transférée est irréversible c'est à dire que la France ne peut plus récupérer une compétence transférée à la Nouvelle Calédonie. Pour garantir que les citoyens français ne puissent pas interférer dans les affaires politiques de la Nouvelle Calédonie le corps électoral provincial est gelé comme le corps électoral référendaire.
Il est important de rappeler que durant la période de l'accord de Nouméa, il y a une organisation et une méthode qui a été mise en place pour suivre cet accord :
Sur le plan de la gouvernance, l'accord de Nouméa est directement géré par le premier ministre français. Un comité de suivi technique se réunit chaque année. Des contrats de développement sont régulièrement signés entre l'état français, le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, les provinces et les communes pour financer des projets d'infrastructures structurants et de développement économiques....
Sur le plan décisionnel , les 3 partenaires de l'accord de Nouméa ( indépendantistes, non indépendantistes et l'état français) notamment sur les sujets divergeants ont toujours essayé de trouver un consensus. Pour que cela fonctionne, l'état français se doit d'être le plus neutre possible dans les discussions et doit participer à ce que les deux autres partenaires aboutissent à une solution consensuelle.
Au terme de 20 ans, l'accord de Nouméa prévoit 3 référendums pour l'indépendance de la Nouvelle Calédonie. Le premier référendum est organisé en 2018, le Non à l'indépendance l'emporte avec 57% des voix contre 43% pour le Oui à l'indépendance. En 2020, le deuxième référendum est organisé. Le Non à l'indépendance l'emporte à nouveau mais recule de -4 points soit 53% contre 47% pour le Oui à l'indépendance. En 2021, le troisième référendum est organisé mais les indépendantistes demandent un report car la Nouvelle Calédonie est touchée par la COVID-19. L'état refuse et maintient le 3ème référendum. Les indépendantistes boycottent le référendum car la COVID-19 a provoqué beaucoup de décès chez les kanak et dans la culture kanak, les cérémonies coutumières sont importantes et il est indécent de mener campagne en période de deuil des familles, surtout pendant une pandémie.
Les non indépendantistes gagnent donc facilement ce troisième référendum mais la situation politique est instable car les indépendantistes contestent l'organisation et le résultat de cette 3eme consultation.
S'engage alors des discussions sur l'avenir institutionnel du pays pour essayer de trouver une solution politique pour la Nouvelle Calédonie. Or, la République Française sort de son impartialité en nommant une élue anti indépendantiste, madame Sonia Backes au gouvernement français en tant que secrétaire d'État chargé de la citoyenneté. Mme Backes est également présidente de la province Sud, une collectivité de la Nouvelle-Calédonie, équivalente à un département en Métropole. Désormais, l'État adopte une posture partisane dans la gestion des affaires politiques de la Nouvelle-Calédonie. Cela démontre une fois de plus le caractère néocoloniale de ce système, à l'image de la françafrique où la République Française met tout en œuvre pour installer au pouvoir des personnalités pro françaises dans toutes les institutions de ses anciennes colonies et territoires d'outre-mer.
Lors des dernières discussions avec l'État, à la suite des 3 référendum, le sujet brûlant du corps électoral provincial va prendre une tournure explosive. En effet , au lieu de traiter le futur statut de la Nouvelle-Calédonie tel que stipulé dans l' Accord de Nouméa, l'Etat décidé de modifier le corps électoral provincial au travers d'une modification de la loi constitutionnelle (sans accord politique). Pour rappel, ce cette liste électorale est gelée tout comme celle de la consultation référendaire pour tenir compte du contexte du processus de décolonisation en cours. Ainsi, ce projet de loi vise à autoriser les français ayant 10 ans de résidence en Nouvelle-Calédonie de voter lors des élections provinciales. Normalement cette élection était prévue au mois de mai 2024. Le calendrier étant serré, l'État a décidé dans un premier temps de reporter le vote aux élections provinciales en décembre 2024 pour ensuite disposer d'un délai nécessaire à la modification de la loi constitutionnelle. Par cette manœuvre, il espère ainsi réussir à dégeler le corps électoral via une loi constitutionnelle, sans passer par un accord entre les parties prenantes. Il fait valoir le fait qu'au sein de la République Française, tous les citoyens français ont le droit de vote, nonobstant le caractère particulier du processus de décolonisation de ce territoire.
Cependant, il faut savoir qu'une partie des indépendantistes sont contre ce projet de loi et donc au report des élections provinciales, car la République Française a refusé de reporter la 3ème consultation référendaire en temps de pandémie de la COVID 19. A l'inverse, l'autre partie des indépendantistes est favorable au report de ces élections provinciales à l'unique condition de mettre à profit ce délai pour traiter la question du nouveau statut de la Nouvelle-Calédonie.
Dans tous les cas, ce territoire français a été reconnu par l'ONU et par la France comme un territoire à décoloniser. De ce fait, la République Française est dans l'obligation de faciliter la décolonisation de la Nouvelle Calédonie. Or, dans les faits, il apparaît clairement que l'État met tout en œuvre pour récupérer de façon subversive ce territoire ayant vocation à s'autodéterminer.
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Ainsi, ce projet de loi constitutionnelle a été adopté au sénat en avril dernier. C'est à marche forcée que l'État souhaite faire adopter ce texte, sans considérer les différentes voix au niveau local et national, dénonçant cette stratégie qui risque de mettre en péril les 40 années de paix civile en Nouvelle-Calédonie. Même le Congrès de la Nouvelle Calédonie, (l'équivalent de l'assemblée nationale en France) a adopté à la majorité une résolution pour demander le retrait de ce projet de loi constitutionnelle. L'État n'en tient pas compte en soumettant le texte à l'assemblée nationale qui le vote ce mois ci. Pire, c'est le député calédonien de la droite locale, M. Nicolas Metzdorf qui a été nommé rapporteur du projet de loi dans cette assemblée et qui l'a défendu.
La dernière étape consiste donc à faire adopter cette loi constitutionnelle par le Congrès de Versailles qui réunit tous les sénateurs et tous les députés. Le Président Macron quant à lui envisage de réunir les parlementaires en juin 2024.
Face à cet entêtement de l'État et en ne considérant pas la résolution votée par le Congrès de la Nouvelle Calédonie, les indépendantistes kanak les plus radicaux expriment depuis la nuit de 13 mai dernier leur colère. Les mobilisations citoyennes pacifiques qui se tenaient depuis quelques mois déjà dans tout le pays, ont pris désormais une direction dangereuse avec des conséquences dramatiques. Depuis cette nuit du 13 mai, date de vote du texte à l'assemblée nationale, les militants indépendantistes de la Cellule de Coordination d'Actions sur le Terrain (CCAT) occupent en continu des espaces tels que des bâtiments des services de l'État ou la voie publique, partout dans le pays.
C'est dans la capitale de Nouméa et son agglomération que la situation dégénère. Les plus radicaux et les jeunes des quartiers populaires (pauvres) s'en prennent à des commerces et bloquent plusieurs accès comme celui du Médipole , le plus grand hôpital du territoire.
Dans la panique générale, un élu non indépendantiste appelle la population d'un quartier huppé de la capitale à s'armer pour se défendre soi-même. Dès lors, des anti indépendantistes constituent plusieurs groupes de milices pour protéger leurs quartiers. Or, certaines de ces milices sont ensuite sorties de leurs quartiers pour affronter les kanak dans les quartiers populaires (Magenta, Kaméré. Dumbea sur mer, Rivière Salée, Montravel). Des miliciens anti indépendantistes tuent alors des kanak avec des fusils de chasse.
Ces milices auraient été aidées par la police et la gendarmerie pour franchir certains barrages dans les quartiers populaires. Des vidéos circulent pour prouver la collusion entre forces de l'ordre et les milices anti indépendantistes. Pire, des témoignages démontrent que certaines milices anti indépendantistes participent à brûler des commerces. L'objectif est de diaboliser les kanak d'autant plus que les médias mainstream sont acquis à leur cause. Malgré le couvre feu instauré depuis le 14 mai et l'état d'urgence décrété le 16 mai en Nouvelle-Calédonie, des commerces, des véhicules, des écoles, des collèges, lycées, des concessionnaires de motos et autos, des pharmacies, le centre de dyalise, des édifices culturels... continuent d'être brûlés. Ceci par les deux camps.
Le Haut-Commissaire de la République Française en Nouvelle-Calédonie (l'équivalent du Préfet) accuse la CCAT d'organisation mafieuses et les jeunes manifestants sont qualifiés d'émeutiers. À aucun moment, n'est considéré le fait de la responsabilité de l'État dans l'embrasement de la situation.
D'ailleurs, seule l'agglomération du Grand Nouméa est impactée par ces désordres. Les anti indépendantistes sont aux manettes du pouvoir dans la majorité des communes de la Province Sud, où se trouve la capitale Nouméa.
Or, on observe que les mobilisations restent calme dans le reste du Territoire bien que les transports de marchandises aient été bloqués au niveau des barrages filtrants.
Les fortes inégalités créés par les choix et décisions politiques des non indépendantistes dans la gestion des affaires de la vie dans la capitale, à tous les niveaux de la société (emploi, éducation, santé, culture...) entre une population à majorité d'origine Kanak et les autres, cumulé à l'absence d'éducation politique des jeunes vivants dans les quartiers défavorisés sont la réelle cause de cet embrasement. C'est sous couvert de racisme que des élus non indépendantistes accusent les Kanak de vouloir s'en prendre aux autres communautés, essentiellement les européens. À leur défaveur, lors des évènements actuels, la solidarité entre communautés a été une nouvelle fois renouvelée comme le démontre des vidéos, témoignages et reportages. Les non indépendantistes récoltent aujourd'hui le résultat de leurs politiques du favoritisme ou népotisme, de la peur et du chantage.
Ces événements révèlent en 2024, le sinistre bilan de la politique de cette droite locale qui a manœuvré dans la riche capitale de la Nouvelle-Calédonie. Elle devra en assumer les conséquences aux côtés de l'État. Ce dernier a cru pouvoir arracher à marche forcée l'indépendance voulue par la majorité des kanak, peuple autochtone de ce pays.
La Nouvelle-Calédonie est un archipel qui participe au rayonnement de la France en tant que puissance maritime. Sa situation géographique avec celle de la Polynésie Française confèrent une position géostratégique de premier plan, dans l'axe indo pacifique, à cet état européen. Par ailleurs, l'accession à l'indépendance de la Nouvelle-Calédonie enverrait un signe d'espoir aux indépendantistes du peuple polynésien. Cette configuration fragiliserait davantage le pouvoir diplomatique de la France dans la région.
Enfin, la maîtrise des ressources minières du nickel et autres en Nouvelle-Calédonie, en plus de la zone économique exclusive découlant de la présence de territoires français dans le Pacifique, constituent des atouts inestimables que l'État coloniale défendra coûte que coûte pour préserver sa grandeur.
Pour préserver la paix et ramener le calme sur le territoire des élus anti indépendantistes ont écrit au président Macron lui demandant soit de suspendre, soit de retirer le projet de loi constitutionnelle. Oui plusieurs élus anti indépendantistes. Ils ont compris que la politique de la peur impacte davantage leur électorat. Pris de panique par la violence qui s'est déchaînée dans la capitale, beaucoup envisage désormais de quitter le pays.
Les élus anti indépendantistes souhaitent désormais qu'une mission du dialogue soit envoyée à Nouméa, comme l'avaient sollicité depuis longtemps les indépendantistes, pour négocier un nouvel accord politique.
À ce jour nous n'avons toujours pas reçu une réponse officielle du président Macron.
Soutien politique international et coopération :
Le soutien international est une nécessité absolue pour être efficace dans cette lutte anticoloniale ou antinéocoloniale.... Il est nécessaire de créer/réactiver un réseau avec chaque parti politique panafricaniste des pays d'Afrique.
Exemple : PASTEF au Sénégal, PPA CI en Côte d'Ivoire, PAIGC en Guinée-Bissau......
Le FLNKS, parti indépendentiste de Nouvelle-Calédonie n'a officiellement aucun contact avec ces partis politiques du continent africain. Pourtant, il s'agit du même système de domination à combattre en Afrique comme en Océanie et plus particulièrement en Kanaky Nouvelle-Calédonie: celui de la françafrique.
Il faut désormais joindre nos luttes. C'est pourquoi, je lance un appel solennel afin d'établir des contacts officiels avec chaque parti panafricaniste en Afrique.
Entrepreneur | Investor | Advisor | Technologist
6 moisMerci Madeleine T. pour ce texte qui donne un peu plus d'explications à ce qui se passe ainsi que les enjeux pour chaque camp !