Recherche, SUSAN, désespérément pour mes Voeux 2020

Ils sont terribles, ces petits moineaux!

Vous leur donnez à manger, ils viennent en rafale vous chanter une sérénade ininterrompue; vous oubliez la pâtée et, instantanément, plus d’oiseaux.

Avec leurs deux neurones, vous me direz que c’est normal qu’ils aient la mémoire courte.

Mais, nous mêmes, avec nos milliards de neurones, ne présentons nous pas la même appétence à l’oubli de ceux qui nous ont aidés à parvenir jusqu’à aujourd’hui ?

Nos vieux amis oubliés, nos amours reniés, nos collègues effacés, nos rivaux bannis, notre terre nourricière sucée jusqu’à la moelle, notre famille, dès fois si loin ?

Alors, maintenant que nous arrivons en 2020, pourquoi n’essayerions nous pas d’être un peu plus dignes de nos milliards de neurones, de nous canaliser un peu, de réfréner nos désirs, notre jalousie, notre orgueil et de nous contenter de ce que nous avons.

Et pourquoi, en plus - osons, cela fait du bien ! -, ne pas déverser un peu de nos surplus sur ceux qui en ont moins; moins d’argent, moins d’éducation, moins de charisme, moins d’allure, moins de chances, moins de santé, mais qui sont, in fine, comme nous?

Plutôt que d’énoncer, comme tous les ans - et je n’ai pas l’impression qu’un bilan fût jamais établi (pas bon pour la qualité tout ça !) -, des voeux pour que les autres SOIENT ….mieux, mieux, mieux; Pourquoi, pour 2020, ne pas nous mêmes faire en sorte que les autres AIENT….plus, plus, plus… même plus que NOUS ?

Mais allons y en douceur - comme pour toute transition -, donc, pour cette année 2020, pour vous, mes amis, collègues, familiers ou étrangers, je vous souhaite encore une bonne santé morale, physique et spirituelle - oui, finalement, je préfère cette formule - et, avec cette santé, agissez pour les autres.