Redonner de l’attractivité à notre secteur
Notre secteur d'activité connait une perte de confiance et d'attractivité sans précédent, dans le cœur même de nos organisations. La pression des résultats, les changements organiques de stratégie de nos clients, les règles de plus en plus en décalages avec la réalité, la pression intense des acteurs de la GD, donnent une image bien peu harmonieuse de notre univers, au sein duquel nous tentons d'apporter un service mal reconnue et synonyme de prouesse technique quotidienne.
Comment ne pas se sentir prisonnier d'un schéma qui ne génère par son spectre, que des obligations de se justifier, que des impératifs horaires, que finalement une course contre la montre que nous gagnons top peu souvent. La pression du chiffre d'affaire associé à la maigre part consacré à nos résultat, dévalorise sensiblement l'image d'une activité pourtant insérer dans notre schéma économique comme essentielle à l'harmonie communautaire. Nos personnels souffrent de cette image, et par ce biais ne sont pas porteur de message positif pouvant attirer des vocations et une pleine justice rendu à notre nécessaire participation à l'élan économique.
Dans un contexte dégradé,nous devons donc nous résoudre à de nouveau régénérer une image positive de notre secteur afin d'attirer les candidats vers nos entreprises et ainsi stabiliser nos organisations financières. C'est un message bien joli et finalement chargé de bons sens, mais comment faire face à un monde ou les palliatifs et artifices, donne une image bien peu glorieuse du monde du travail. Chacun assumant sa part avec férocité pour ne pas à avoir à agglomérer les réussites et partager l'objectivation de nos parcours. Tout est pourtant lié, la chaîne humaine interagis en connaissance de cause, solidaire dans l’union des énergies transformées en résultat et respect de nos accords économiques.
Cette solidarité dans l'action est-elle réellement la photographie finale utilisé pour dépeindre notre corporation comme pluraliste et communautairement installée dans la satisfaction partagée par tous ? N'avons-nous pas oublié certain principe, le partage, la communication, l'échange, l'intérêt partagé, la politique entrepreneuriale créant le lien au sein de la structure, la reconnaissance, au final l’intérêt de tous et de chacun.
Au sens propre de la situation, être inventif est une obligation, mais faut-il pour autant se consacrer à monter des cathédrales de réflexion, nous poussant à la schizophrénie du système et nous poussant à consacrer notre énergie à la recherche intensive des pseudo candidats à un voyage, dont nous sommes incapables d’en faire la publicité en termes choisis et positifs. A mon avis si nous regardons de façon macro nos méthodes, il n’y a rien de transcendant. Pourtant la clé est là, quel que soit le positionnement dans la structure, la publicité, le plébiscite, la modernité, l’image sont des vecteurs d’attractivité fort peu mis en avant. Dire à nos futures recrues qu’elles vont participer à l’élan d’une communauté humaine, n’est pas anodin, c’est fondateur. Expliquer le rôle au sein d’un ensemble donne la sensation d’appartenance. Donner de l’importance à chaque poste, à chaque entité humaine génère de la cohésion, sociale, humaine et participe à lutter contre les peurs liées à l’existence, a rassurer et insérer socialement nos collaborateurs.
Créer un monde, un univers, une identité partagée, non pas par des uniforme et uniformisation, mais par l’appartenance et la reconnaissance. Dans ce monde doit être assumé une part sociale plus importante, à nos élus de s’investir. Seulement eux ? bien sur que non, nous devons participer à la vie de nos collaborateurs, nous insérer dans leurs quotidiens et y apporter le soutien, morale, technique, empathique nécessaire face à un sentiment grandissant d’abandon, face aux attentats, aux couts de la vie, à la précarité du travail, de la fin de vie etc……. Vivre dans cette jungle n’est pas un exercice facile, d’autant que nous devons aussi emmener nos enfants vers un futur adapté. Nous ne sommes pas propriétaire de la réussite de nos entreprises, nous y participons comme chaque personne au cœur de celles-ci. Allons vers les gens, adaptons nos idées à leurs quotidiens, soyons inventif, mais surtout humain, recréons les maillons de la chaîne humaine au sein de nos structures et intéressons-nous au critère dégradant pour en faire une force. Proposons à nos forces vives de participer et pas seulement de se contenter. Faisons de l’entreprise de demain, un lieu où l’accompagnement, la solidarité et l’entraide deviennent des priorités. Respectons les désirs sociaux(maison, crèche, transports, vacances, voyages etc….), ajoutons à chaque métiers la notion de participativité, impliquons et valorisons les acteurs( salaires, moyens, communication, écoute et partage) et surtout cessons de croire qu’ils ne viennent que pour assumer leurs charges, nous avons tous besoins de vivre au sein de nos communauté d’action, comme au sein de nos cellules externes.