Refuser de s’insérer dans un monde malade est plutôt signe de bonne santé mentale…

Qu’est-ce qui réunit des jeunes sous-main de justice, des étudiant.e.s de science po et des éducateurs.trices spécialisé.e.s en formation ?

Exactement ça : le refus de perpétuer un monde qui ne tourne plus rond.

Alors Tambourlingueurs a décidé de les réunir pour de vrai, ces jeunes, lors d’un séjour immersif pendant une semaine pour réfléchir ensemble à ce que l’on change. Et a embarqué Confkids, l’Institut des Futurs souhaitables, NovaSens Conseil, la PJJ Ile de France Outre Mer, la Villa Arc en ciel, l'UEHC Paris, et des élèves de Science Po Paris et de l'IRTS de Melun dans cette aventure qui démarre le 7 septembre dans la magnifique Biovallée, en Drôme.

Notre pari : tirer la richesse des réflexions de la diversité du groupe, valoriser l’expérience individuelle de chaque participant, y compris l’équipe encadrante ou les éducateurs qui se placent au même niveau que le reste du groupe.

L’un des enjeux fondamentaux, entre ces univers, ces parcours, ces boites à outils et ces savoir être différents, c’est donc la rencontre.

Les uns avec les autres : nous ne nous connaissons pas et avons 5 jours pour faire groupe.

Avec l’Institut des Futurs souhaitables, présent pour infuser la notion d’un avenir où tout est possible.

Avec NovaSens Conseil, pour faciliter les discussions.

Avec des intervenants locaux connectés au vivant dans son acceptation la plus large, qui aussi la plus juste : un agriculteur, un naturaliste et un trappeur.

Et enfin, avec un territoire, la Drôme, réputé pour être un lieu de croisement des cultures, un laboratoire des transitions, et – last but not least - pour sa beauté époustouflante où nous puiserons inspiration et apaisement.

L’autre enjeu central, c’est l’apaisement. Le constat général que font les personnes que nous réunissons est la violence et l’injustice de nos sociétés. Leurs réponses sont souvent la colère, le désespoir, le pessimisme, la désobéissance (civile et incivile)…

L’apaisement fait naître l’espoir et la confiance, et en bout de course une coopération juste et équilibrée, où chacun a sa place, et qui est au fondement de toute action bénéfique, positive, constructive. Cet enjeu-là est plus complexe, parce que ce dont nous avons chacun besoin d’être apaisé est tellement intime, les chemins pour y parvenir sont tellement différents. Notre objectif, même pour 5 jours, même avec juste 20 personnes, c’est de faire naître ce moment d’apaisement.

Pour cela, bien sûr, avant tout nous allons faire de la musique, se mettre en mouvement et jouer ensemble, ajuster les rythmes de nos percussions pour nous préparer à ajuster les nôtres propres. Travailler à notre harmonie collective, grâce à Stéphane Rodot accompagné des musiciens professionnels de la compagnie.

Et, emmenés par Jean-Luc Verreaux, Olivier Massicot, moi-même, et nos intervenants nous allons parler résilience, rythme des écosystèmes, réensauvagement du monde, coopération, consensus, responsabilité individuelle et collective, ikigaï, interculturalité…

Enfin, notre dernier défi c’est de donner une caisse de résonnance non seulement à cette démarche de casser les silos, pour qu’elle fasse des petits, mais aussi aux fruits des réflexions collectives qui émailleront la semaine. Parce que ce que nous visons, au fond, c'est changer le monde, en propageant cette reliance et cet apaisement.

Tout est dans le nom du projet : Répercussions.

On vous raconte tout ça très vite…