Rencontre avec Antoine Carbonne et Johan Larnouhet
Chamalot-Résidence d’artistes accueille pendant le mois juin, Antoine Carbonne et Johan Larnouhet, artistes sélectionnés par un jury de professionnels.
Le public est invité à découvrir, lors d’un moment privilégié, le travail de ces deux artistes et à poser toutes les questions qu’il souhaite, pendant un après-midi à la fin de leur séjour : le 25 juin à 16h30.
« La fin du monde, et pourtant le calme. Des couleurs vives, et pourtant la nostalgie. Le présent, et pourtant le futur. Antoine Carbonne n’est pas à un paradoxe près et explore le monde moderne en perpétuel mouvement, à travers la peinture, dans une logique spatiale et temporelle(...).
À partir d’images personnelles et de photos glanées sur Facebook qu’il découpe et assemble, le peintre, avec une palette fauve-expressionniste, compose des espaces picturaux inconstants en perpétuelle évolution, entre natures mortes contemporaines et Nouveau Réalisme(...). Le peintre délaisse le « figé » et les objets témoins de nos sociétés oubliées, pour se heurter à une problématique autrement plus complexe : comment archiver le présent ?
« Je veux que les gens reconnaissent des instants », martèle l’artiste. Dans une narration saccadée, non didactique, le spectateur parcourt les œuvres d’Antoine Carbonne comme une histoire dont il serait le héros, comme une encyclopédie du monde contemporain, entre nostalgie présente et réel onirisme. » Julie Maury
Né en 1987, il vit et travaille à Bruxelles (Belgique).
Il est représenté par la galerie Virginie Louvet à Paris.
« Johan Larnouhet fait le choix d’entreprendre une pratique picturale consciente des artifices qu’offre l’élargissement du champ de la production des images à l’ère du numérique. En ce sens, ses réalisations les plus récentes se livrent ainsi à un chantier de construction, sur toiles, d’espaces intérieurs et extérieurs à la suite d’un travail, pour certaines, de composition et de modélisation virtuelle. S’ils donnent le sentiment d’être peints et d’apparaître entre deux mondes, c’est que l’incertitude provient du fait que les sources des éléments qui les constituent, relèvent de la cohabitation de cadres de références aussi concrets que factices » Mickaël Roy
Né en 1988, il vit et travaille à Paris.