Report de la réforme de la Facturation Électronique : du temps pour faire les choses bien !
Ne pas gérer un projet de transformation dans l'urgence, c'est s'assurer d'avoir le temps de consulter les parties prenantes, d'élaborer sa réflexion, de synthétiser ses besoins, de planifier, de tester, d’éprouver et de communiquer en interne. Bref, la recette d'une conduite du changement réussie.
Le nouveau calendrier de la réforme de la Facturation Électronique a été communiqué le 18 octobre dernier :
📆 2025 : phase préalable pour les entreprises volontaires
📆 Septembre 2026 : obligation de recevoir pour TOUS et obligation d’émission pour les grandes entreprises et ETI
📆 Septembre 2027 : obligation d’émission pour les PME et TPE
Mais ce report de la réforme ne doit pas être synonyme de désengagement pour les entreprises qui avaient planifié leur projet de dématérialisation et doit encore moins freiner celles qui n'avaient pas démarré ! Ce nouveau calendrier permet, certes, aux entreprises qui appréhendaient l'échéance d’aborder leurs projets avec plus de sérénité, mais c'est tout de même maintenant que cela se joue. Car la non-conformité ne sera pas une option.
🤔 Pourquoi maintenir le cap et comment se préparer à la réforme de la Facturation Électronique ?
La mise en œuvre d’un projet de dématérialisation induit une transformation de l’entreprise, et c’est donc un événement important, pour ne pas dire un challenge, car cela impacte les équipes et leurs habitudes. Il est donc primordial de maîtriser le facteur humain : expliquer les choix, impliquer les collaborateurs, lever les résistances, accompagner, motiver, former, etc.
💡 Pour les entreprises qui ont d’ores et déjà initié leur projet, elles ont mobilisé des ressources, que ce soit à la finance ou à l’IT, sollicité les équipes, voire impliqué des partenaires externes. Le risque, en mettant le projet en pause, serait de perdre la motivation des acteurs impliqués et d’avoir du mal à relancer la dynamique plus tard. D'autant que d’autres projets peuvent arriver dans l'intervalle et potentiellement solliciter les mêmes équipes, compliquant ainsi le redémarrage du projet de mise en conformité. Par ailleurs, être prêt en amont de phase offre l’opportunité d’être candidat à la phase pilote de 2025 et d’étaler ainsi sa phase de migration en évitant un big bang au sein des processus de l’entreprise en 2026.
💡 A contrario, pour les entreprises qui n’ont pas encore démarré leur projet, s’y prendre au dernier moment c’est prendre le risque de devoir adopter une stratégie de projet ʺdirectiveʺ, laissant peu de place à la concertation et nécessitant donc beaucoup de ressources en accompagnement et en formation. L’inverse d’une méthode dite ʺexplicativeʺ que l’on peut se permettre d’appliquer lorsque l’on a du temps devant soi, laissant davantage de latitude pour préparer le terrain et faciliter ainsi l’adhésion. La mise en œuvre d’un tel projet ne se fait pas en 3 mois. Comptez plutôt 12 à 18 mois pour la collecte de données en interne, la rédaction de l’expression de besoin, la constitution d’une équipe projet et l’implication des collaborateurs pilotes, l'élaboration du planning, les campagnes d'information, les phases de déploiement, de tests, les ajustements, les formations et conduite du changement…
Sans compter que cette réforme nécessite des prérequis auxquels l'entreprise doit se préparer :
✅ Adapter ses processus pour mieux respecter la réglementation fiscale. Par exemple, systématiser l’édition de factures en cas d’acomptes ou l’édition d’un avoir puis d’une nouvelle facture ou d’une facture rectificative en cas de désaccord (et non pas refaire la facture en erreur comme si la première n’avait pas existé), etc.
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✅ Qualifier les bases Tiers, ce qui est indispensable dans le cadre de la réforme. Force est de constater que ces bases de données sont parfois incohérentes, que l’on y trouve des doublons, ou qu'elles sont le plus souvent incomplètes (absence de Siren, Siret, numéros de TVA…). Sans ce travail de qualification, l’entreprise s’exposera à un grand nombre de rejets de la part d'une PDP ou du PPF et elle risque de ne pas pouvoir envoyer des factures. Or c’est un travail relativement conséquent, fastidieux et chronophage.
✅ Mettre à jour les données de factures. La réforme impose en effet d’avoir un certain nombre de données sur les factures qui, potentiellement, ne sont pas natives dans les ERP de l’entreprise. Corriger cette absence d’éléments va également nécessiter du travail, du temps, parfois une évolution des outils en place.
Autant de démarches, donc, qu’il convient d’anticiper dès maintenant afin que les pratiques soient maîtrisées et qu’elles se pérennisent
Un dernier point encore, et pas des moindres : trouver le partenaire et la solution adaptée à vos besoins. Une solution qui soit à la fois capable :
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