Risque climatique : l'avertissement au secteur bancaire
Une excellente étude de la Banque de France (ACPR - autorité de contrôle prudentiel et de résolution) publiée avril 2019 et commentée par Les Echos cette semaine est consacrée aux groupes bancaires français face au risque climatique. Elle souligne que :
les Etats comme les entreprises sont de plus en plus souvent poursuivis pour leur responsabilité présumée dans le réchauffement climatique
C'est aussi l'objet de notre étude publiée cette semaine sur Actu-Environnement : les stratégies efficientes devant la justice climatique : les entreprises (2/2) ou nous relevons que :
Si la condamnation des entreprises n'est pas systématique et est même plutôt rare, les actions engagées ont des répercussions. En effet, l'opinion publique est très sensible aux sujets de la pollution atmosphérique et de la justice climatique, ce qui peut avoir un impact sur la notoriété des entreprises.
L'étude de l'ACPR évalue l'implication des établissements bancaires sans pour autant citer de noms. Elle fait valoir que :
Certains établissements, que l’on qualifie d’ « avancés » dans cette étude, ont commencé à développer certaines métriques destinées à piloter une « décarbonation » progressive de leurs portefeuilles. Mention est généralement faite de l’Accord de Paris.
Nous pensons pour notre part qu'il peut s'agir d'une vénérable institution financière créée par Napoléon Ier.... L'autorité chargée de la surveillance de l'activité des banques et des assurances relève enfin que :
Les établissements considèrent par ailleurs que la principale source de matérialisation du risque de transition serait la mise en place de politiques publiques (taxe énergétique).
Ce sera l'ordre du jour du petit déjeuner que nous organisons avec ENERLEX AVOCAT (Matthieu Toret) consacré à l’avenir de la taxe carbone : quelles sont les marges de manœuvre ? le 25 avril prochain à l'Hotel Raphael Paris 16. Nous vous y retrouverons avec plaisir.