Sa liberté
« Ça ne s’apprend jamais trop tôt, la liberté » de Hervé Bazin
Après de vilains jours, le cœur en bravade
Sourire aux lèvres en sa jolie promenade
La mer frissonnante sous les caresses
D’un ciel bleu et d’un soleil en ivresse,
Elle avance d’un pas buissonnier
Longeant les restaurants, les cafés.
Elle avait oublié sa ville et ses murmures,
Sa plage, ses oiseaux aux fières allures
Son esprit vagabonde, libéré,
son cœur d’émotion s’estourbit
Ses yeux par le bonheur avéré
Retiennent l’eau au bord des cils
Un vent léger sur son passage
L’enveloppe d’une douce mélodie
Un air de violon lui revient ici
Comme le plus subtil des messages
Vivre au présent, fuir le passé
Ressortir sa palette de couleurs
Pour jeter dans l’oubli sa peur
Et d’un pas de deux, se libérer.
Auteure, biographe, illustratrice.
7 ansmerci Gilles.
Professeur de Français Retraité de l'Education nationale
7 ansTrès beau poème!