on sait que l’erreur humaine est une conséquence et non pas une cause !

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Merci Beaucoup pour ce partage Jean-François.

François Daniellou, avec René Amalberti, Pierre Falzon, Françoise Darses, fait parti d'une longue liste d'honorables précurseurs dans le développement de nouvelles approches d'amélioration de la sûreté et de la sécurité.

Lorsque le management des industries, trop imprégné par la culture d'entreprise, ressent une pression (quelle soit justifiée ou non) des médias, de l'opinion publique ou des autorité de contrôle telles que l'ASN ou l'inspection du travail, il subit lui aussi les biais sociaux, sources de fragilités humaines. Ce management ne dispose souvent que des outils de réflexion déjà disponible dans son environnement professionnel. Lorsqu'il doit mettre en place des plans d'action à chaque erreur commise, il ne fait souvent que du neuf avec du vieux.

L'opérateur, celui qui exploite directement les process est terriblement exposé. Il est considéré comme responsable puisqu'il ne répond pas favorablement aux injonctions de ne pas commettre d'erreur. Les causes d'erreurs sont systémiques et impliques nécessairement la hiérarchie et les fonctions support. La surexposition de l'opérateur n'est pas favorable à la performance.

Il est désormais question de développer la confiance, la communication et de favoriser les capacités de l'homme à créer, innover et s'adapter.

Si l’erreur humaine est une conséquence et non pas une cause, il est temps de comprendre les causes et ENSUITE de les traiter pour améliorer la sûreté et la sécurité de nos installations.