S'aligner avec soi-même, en confinement
Cher.ère leader,
Comment ça va? Est-ce que l’équipe tient le coup? Est-ce que la famille tient le coup? Et toi, que fais-tu pour prendre soin de toi?
La situation actuelle génère une pression qui ne pourra pas être maintenue sans conséquences sur la santé des personnes et la santé des relations entre ces personnes. Tu le vois probablement autour de toi. Certains voient la crise comme un sprint et d’autres comme un marathon. Pour ma part, j’ai de solides réflexes dans les deux cas de figure. Toutefois, sans ligne d’arrivée il n’y a ni sprint, ni marathon. C’est effectivement la position du “finish line” qui permet de gérer avec intelligence notre précieuse énergie.
On comprend que la fin ne se fera pas en passant un quelconque fil d’arrivée les bras en l’air. Il n’y aura pas de cérémonie de clôture. Lent, progressif et peut-être une autre vague de pandémie et confinement. Ouf! C’est évident que la logique de course qu’on connaît bien, nous les dirigeants, est mise en échec. On a affaire à une expérience différente. Une invitation à adopter une manière d’être différente. Je t'invite à consulter le premier tome de notre réflexion à ce sujet. Aller au-delà de nos codes de champions qui nous conditionnent à baisser la tête et serrer les dents pour ramer plus fort dans la tempête. Saurons-nous la saisir, cette invitation? J’y travaille personnellement. Ce qui m’aide à ce stade-ci c’est le retour à une certaine routine. Une normalité un peu surréelle. Toutefois, ce n’était pas si évident au départ pour moi. Je te partage en toute humilité une petite partie du chemin par lequel je suis passé.
Il y a quelques semaines, mon collègue Chris, lors de son Facebook live parlait de l’importance de la clarté de la mission pour se mettre en mouvement même quand la confusion règne. La mission de CANU est claire pour moi. Toutefois, c’est l’importance de ma mission auprès de mes enfants qui résonnait le plus en écoutant Chris. Je me sentais pris avec deux engagements demandant quelque chose de ma part en même temps… J'étais face au défi de créer une cohérence ou une adéquation dans ma manière de remplir mes deux missions. La qualité de ma contribution des deux côtés en souffrait. Une preuve supplémentaire pour notre dicton Pour être bon, il faut être bien.
Quelques jours plus tard, nous étions en conversation zoom Maison des champions et Alain, un militaire à la retraite, nous rappelait l’importance de la routine. Et hop, sans forcer un déclic m'est apparu. Afin de me sortir de ma fâcheuse posture j’ai demandé à mes collègues s’ils étaient ok avec l’idée que je commence ma journée de travail à 10h question de pouvoir instaurer une routine et faire l’école aux enfants à chaque matin. J’ai tout de suite eu leur appui. J’ai ensuite parlé aux enfants qui eux aussi étaient bien contents de recommencer à “aller à l’école” à tous les matins. Quelques perles d’apprentissages à suivre sur cette expérience. J’apprends surement autant qu’eux dans ce rôle de professeur de maternelle et 2e année. C’est concret. Je peux sentir le progrès. Ça fait du bien ça.
Comment ça se passe pour vous la double mission?
Marketing & Communications opérationnels
4 ansMerci Maxime Boilard , toujours aussi inspirant l’ami ;-) ici ce fut / c’est toujours un Ironman, avec l’arrivée en vue désormais... mais qui a changé depuis le départ du quai (🤦♂️)... entre recherche du prochain défi pro, cours auprès de l’école de coaching / management et kids (qui s’organisent incroyablement bien... pas de conseils à leur donner, juste du coaching finalement ;-) ... la vraie pratique sportive, il a fallu accepter de la faire moins, d’accueillir tout ça... mais bon, paraît il que #pouretrebonilfautetrebien ;-) take care, be safe, merci du partage