Sauver sa peau : une cascade
Il y a le patient pour qui sauver sa peau est comme naturel. Il y a le patient qui butte sur un obstacle, pour qui changer ses habitudes n'est pas possible.
Il y a 14 ans.
Cellules malignes sous mes yeux. Les éliminer avec de la nigelle + vit D. etc.
Ça prend 7 mois. Et puis un jour ...
... mon voisin Henri me dit : "J'ai peur du cancer !"
Mais Henri, depuis 7 mois tu vois fondre les deux boules malignes sous mes yeux !
Si tu as une tumeur, on la fera fondre pareille ... avec les plantes et le système alimentaire qui va avec.
JAMAIS ! S'exclame Henri, jamais je ne me nourrirai autrement que ma Mère m'a nourri.
Ah bon ...
Ce que j'ai pu faire, Henri ne pourra pas le faire.
Mais alors, comment ai-je pu le faire ?
J'ai 22 ans quand une amie me prête l'ouvrage en anglais sur le Cri primal qui vient d'être édité.
Dans l'ouvrage, un jeune homme raconte son traumatisme de naissance qui est ... mon propre traumatisme de naissance.
Je décide que je ferai une thérapie primale.
Quatorze ans plus tard, j'arrive à Lyon.
Je rencontre une dame qui est disciple du Professeur Chandra.
La dame me prête une bande magnétique où le Professeur parle, en particulier, de la mort.
Le Professeur Chandra émaille son propos d'histoires de Nasrettin qui suscitent en moi un rire profond bien en accord avec le thème profond de la mort.
Et c'est seulement après avoir fait ce travail rire-mort que je peux entreprendre la thérapie primale décidée 14 ans plus tôt.
Ces deux aventures - et bien d'autres - m'ont fait comprendre que sauver sa peau est le résultat d'un processus assez ordonné, une cascade.
Pour sauver sa peau, en aval, il faut se soigner par les plantes et changer drastiquement son alimentation - scénario des survivants observés par Kelly Turner.
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Mais cela représente une conversion, une rupture drastique.
Guérir, c'est dire à son entourage, à son milieu social, "vous avez fait de moi un malade par votre alimentation, ses excès et ses manques".
L'entourage et le milieu social n'aiment pas du tout cela, que cela soit dit explicitement ou implicitement.
Il faut donc développer, en amont, à la fois une force contre les adversités familiales et sociales et une souplesse pour adopter le nouveau modèle.
Pour avoir à la fois force et souplesse, il faut faire un travail profond sur les émotions.
Les émotions anti-force : peur, découragement, dépression, etc.
Les émotions anti-souplesse : colère, ressentiment, peur du changement, etc.
Mais, pour pouvoir s'autoriser à être fragilisé par ce bouleversement intime, il faut travailler sur l'Autre monde et la mort par les rituels, le travail dit spirituel.
Quand je reçois la nouvelle que les deux boules sous mes yeux sont des tumeurs je suis prêt.
J'ai fait le cheminement - les 5 étapes - depuis les questions spirituelles jusqu'aux plantes.
Il me reste à trouver la bonne plante - la nigelle.
Le patient qui n'a pas déjà fait le chemin avant l'annonce de la tumeur ou autre doit se mettre en chemin et ne rater aucune des 5 étapes.
Chaque étape est la condition nécessaire à l'étape suivante.
C'est pour cela que tant de patients sont totalement bloqués pour, par exemple, changer d'alimentation.
Le travail en amont n'a pas été fait.
Note
(1) Nasreddin est un sage-fou dont les aventures sont connues de la Turquie jusqu'en Chine.
Cervantès entend ces histoires quand il est le prisonnier -1575-80 de la Confrérie des pirates d'Alger sous le règne de Mourad 3 sultan de l'empire ottoman.
Sancho Panza c'est Nasrettin revu par Cervantès.