SCÉNARIO SIMILAIRE, APPRENTISSAGES DIFFÉRENTS
En avril dernier, j’annonçais dans un billet publié sur ce réseau, que je prendrais part à une course en sentier au profit de la Croix-Rouge Canadienne. En effet, pour tous les parallèles entre les mesures d’urgence et la course en sentier (traité ici) cet événement allait de soi pour moi. Cette course en Beauce s’est donc insérée dans mon programme d’entraînement de la saison, qui me permettra d’arriver à destination de mon défi ultime de 2016, mon deuxième ultra-marathon en sentier en septembre prochain.
Le but de ce présent billet n’est pas de vous faire un récit de ma course du 23 juillet dernier, mais bien de faire ressortir, une fois de plus comment vous pouvez adapter certains apprentissages à votre planification d’urgence.
Ne pas sous-estimer un scénario abordé antérieurement
Tout comme pour un scénario d’exercice traitant d’un thème auquel vous avez déjà été confronté, cela était la troisième fois que je me frottais à une distance de 22 km en sentier. Puisque lors de mes expériences précédentes, j’avais passé par un dénivelé équivalent dans un cas et supérieur pour le 2e (et que j’avais aussi défié une distance beaucoup plus grande l’an dernier) j’avais donc en tête que j’avais vu pire ! J’ai donc sous-estimé ce parcours. Erreur !! Je ne détenais pas la totalité des intrants de ma course. De mon scénario.
- Le parcours: Évidemment, j’avais regardé la carte ! Toutefois, je m’étais concentrée sur le dénivelé total sans vraiment regarder pendant combien de kilomètres consécutifs la pente montait…finalement, les 5-6 km premiers ont été marchés et non couru !
- Le climat : de fortes pluies tombées la veille, ont gorgée d’eau plusieurs sections du sentier, rendant le parcours avec un haut niveau d’humidité et des moustiques qui chuchotaient sans cesse aux oreilles (inutile de vous dire que ça joue sur le mental!)
- Notre emplacement, en arrière du peloton, lors du départ (une première pour moi). Ce choix, fait avec mon ami et partenaire pour cette course, m’a joué dans la tête avant même le coup de sifflet et m’a tenu l’esprit occupé jusqu’au 6e km (beaucoup trop d’énergie ont ainsi été dépensé au mauvais endroit!) Jusqu’au moment où j’ai décidé de changer mon discours mental. À ce moment où j’ai changé MA perception de MA course. Il s’agit là, du pouvoir que j’avais. Changer ma vision des choses.
Changer votre vision des choses, votre perception sur ce dont vous avez un contrôle tant pendant vos exercices d’urgence que pendant une intervention, enlève bien de la pression. Non pas pour ne pas considérer important ce qui est en train de se passer, mais davantage dans un optique de faire du mieux que l’on peut avec les moyens et connaissances dont on dispose à ce moment bien précis. (Et hop! Dans le bagage pour la prochaine fois !)
Se questionner et…trouver ses réponses
Artisan Vigneron chez Vignoble Carpe Diem / Chef de Division Intervention chez Ville de Gatineau
8 ansBravo ! Pour la course et l'apprentissage fait ! ( ainsi que le partage bien entendu 😎)
Retraité major Marin-pompier
8 ansCette expérience et cet échange peuvent absolument s'apparenter à la pédagogie de l'apprentissage