SE DÉLESTER À JAMAIS DES CRITIQUES ACERBES…
Le pouvoir des mots est infini, parce qu’écrire et parler délie les maux ! Et comme les mots sont thérapeutiques, ils ont ce pouvoir saisissant de réparer et de guérir. L’invitation est donc lancée à se départir des mots qui nous ont trop longtemps tourmentés, humiliés, fait violence et se sont ancrés dans des mémoires souffrantes. Souvent, ils nous ont été adressés par des êtres significatifs de notre histoire et leurs paroles blessantes ont fait écho à une vulnérabilité latente : un doute viscéral de soi est né et avec le temps il nous a hanté. Ce jugement négatif initié par les autres prend tristement des allures de vérité pour soi et se révèle en complexe et en obsession. Gare aux doutes qui affectent la confiance en soi et l’estime de soi car ils se transforment en inquiétudes, en préoccupations et en insécurités… Or, si la critique des autres n’est pas bienveillante et humble, si elle ne guide pas vers la motivation de s’améliorer, elle est vide et vaine. La critique qui manque de sensibilité à l’autre manque d’authenticité et mérite d’être remise en question ou d’être radicalement rejetée. Je ne crois pas à la croissance par la violence, qu’elle qu’en soit la forme rationalisée. Et s’il s’agit de confronter, il s’agit de le faire avec discernement et nuance. Ce qui est trop loin de soi à ressentir ou à comprendre ne pourra jamais être intégré et ne suscitera jamais l’inspiration de s’améliorer. Une personne bien intentionnée ayant la volonté d’aider et de guider ne peut pas dévaster par ses propos sinon, elle produit exactement l’inverse de son intention : elle accroît l’insécurité. Il faudrait certainement s’en rappeler la prochaine fois, lorsque soi-disant armé de bonnes intentions, nous nous permettrons de critiquer. Ainsi nous ne deviendrons pas à notre tour les critiqueurs acerbes que nous avons tous subis un jour !